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Pourquoi l’Afrique ne sera pas au rendez-vous du métavers

Pierre Assamoi par Pierre Assamoi
9 novembre 2021
rubrique Éditorial
Temps de lecture : 4 mins read
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Le métavers n’a rien de significatif à apporter à l’Afrique. En tout cas pas avant longtemps. Le fait que Mark Zuckerberg ait utilisé le célèbre tiktokeur d’origine sénégalaise Khaby Lame dans le cadre du rebranding de sa compagnie et en vue de promouvoir sa vision en la matière ne doit leurrer personne. Le futur du continent, quoiqu’intimement lié à la technologie, dépendra de choses que l’on connaît beaucoup mieux. Pas d’une utopie.

Khaby Lame, the second-most-popular TikToker in the world, promoted Facebook's metaverse in a video with Mark Zuckerberg
.
.#lstpromotion pic.twitter.com/iy8CVdBPEd

— Lst promotions (@Lstpromotion) November 2, 2021

Le métavers est un concept nébuleux même dans les pays les plus développés

métavers

« C’est la prochaine évolution de la connectivité où toutes ces choses commencent à se réunir dans un univers transparent et sosie donc vous vivez votre vie virtuelle de la même manière que vous vivez votre vie physique. » Ces propos ont été tenus par Victoria Petrock, une experte en technologie qui s’était adressé ainsi à Reuters. Elle désigne par « ces choses » les différentes applications existantes de la technologie, lesquelles sont combinées de sorte à mettre sur pied un environnement virtuel donné.

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Lorsque le groupe Facebook, aujourd’hui Meta Platforms Inc, parle de métavers, il fait référence à la diversité de ses activités que sont les réseaux sociaux, l’e-commerce, les casques de réalité virtuelle, les lunettes connectées, la microfinance, etc. La vision de Mark Zückerberg est de faire de ce concept, longtemps lié aux jeux vidéo, aux bandes dessinées et aux autres formes de science-fiction, une réalité beaucoup plus concrète pour les utilisateurs.

Dans les univers vidéoludiques, le mot métavers est en effet très utilisé. Epic Games, compagnie à l’origine du célèbre jeu en ligne multijoueur Fortnite, considère son fameux titre comme tel. Il a vu des artistes donner des concerts dans son monde virtuel et l’industrie de la mode se prépare à créer et à vendre des vêtements virtuels pour les avatars des joueurs. Un autre géant, Microsoft, est convaincu que ses jeux populaires Halo, Fight Sim et Minecraft sont des métavers et a annoncé récemment des plans pour leur en donner toute l’amplitude.

C’était lors d’une présentation de deux nouvelles fonctionnalités visant à offrir plus d’interactions métaversales dans le monde des affaires : Mesh for Microsoft’s Teams et Dynamics Connected Spaces. De tels lancements illustrent l’importance grandissante du métavers en ce moment. Cependant, même Satya Nadella, le CEO de la firme fondée par Bill Gates, a l’humilité de reconnaître que ce type de technologie semble encore tiré par les cheveux au niveau du consommateur. Et si c’est encore ainsi en Occident, la conclusion est évidente pour l’Afrique.

Il concerne une combinaison d’éléments qui n’ont pas encore pleinement servi l’Afrique de façon individuelle

métavers vr

Les rapports entre l’Afrique et la technologie ont suscité beaucoup d’enthousiasme tant sur le continent qu’ailleurs. Nombreux sont ceux qui ont fantasmé sur les bonds technologiques effectués dans la région, oubliant qu’ils n’ont pas changé son statut de zone du tiers-monde. Les Africains n’ont pas encore fini de profiter du potentiel de ce dont il dispose actuellement.

Prenons par exemple le jeu vidéo qui a popularisé la notion de métavers. Les genres qui peuvent prétendre à ce titre sont des jeux massivement multijoueur, nécessitant une certaine qualité de connexion Internet, surtout lorsqu’ils portent sur des univers graphiquement et sonorement lourds. Les appareils nécessaires pour y jouer doivent également répondre à un certain standing, que ce soit des consoles de dernière génération, des ordinateurs bien équipés ou des mobiles adaptés. En Afrique, ce sont les smartphones qui sont l’interface par excellence. Et ce ne sont pas les plus sophistiqués qu’on peut couramment voir aux mains des individus. En conséquence de la prépondérance des smartphones, la connectivité sur le continent est mobile. Les générations les plus utilisées sont la 2G et la 3G. La 4G et la 5G, plus adaptées au jeux métaversaux sont très loin d’une adoption à grande échelle.

Ce problème relatif aux infrastructures limite le continent au niveau des réseaux sociaux. Quoiqu’étant l’une des applications de la technologie les plus répandues dans la zone, elle souffre du fait que seulement 46 % des personnes ont accès à Internet, voire à un Internet de qualité. C’est un marché qui a obligé Meta à lancer Facebook Lite et Instagram Lite, ainsi qu’à s’allier à des opérateurs télécoms pour lancer une version USSD de son réseau social phare.

En outre, parce la couverture Internet est encore faible, la technologie USSD est celle qui joue un rôle critique dans le secteur du mobile money, ce qui empêche des acteurs aussi disruptifs que Wave de bénéficier à un plus grand nombre de personnes. C’est dommage quand on sait que cette industrie est le fer de lance de l’inclusion financière en Afrique.

A ces quelques exemples, on peut ajouter la vulgarisation du cloud qui en est à ses débuts ou l’usage très minime de la réalité virtuelle. Qu’on ne s’y trompe pas ! L’Afrique a des problématiques dont la résolution requiert une approche terre-à-terre, concrète. Le continent n’en a pas encore terminé avec les bases. Il n’a donc pas intérêt à sauter à nouveau.

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