Croissance à 2 chiffres, une des économies les plus dynamiques du monde… Le pays de la Téranga est aujourd’hui un eldorado africain. Nombreux sont ceux qui veulent investir au Sénégal, celui-ci ayant su tirer parti de l’actuelle révolution numérique pour devenir attractif. Grâce aux technologies du moment, il a réussi à rendre attractifs plusieurs de ses secteurs d’activités.
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L’industrie créative

BouBou Design, Khaby Lame, Salif Guèye sont respectivement un peintre, un humoriste et un danseur que les réseaux sociaux ont propulsé vers la gloire. Devenus très populaires grâce à ses plateformes, ils illustrent comment la créativité sénégalaise a bénéficié d’un gain énorme de visibilité internationale.
En outre, avec la montée en puissance de la blockchain et des NFTs, ce secteur vaut de plus en plus le détour, quelle que soit la façon dont on souhaite s’y implanter Créateurs indépendants, galeries, promoteurs de spectacles, tout le monde peut trouver son compte.
Le tourisme

Nul n’ignore que le Sénégal est aujourd’hui une destination touristique de choix, possédant de solides arguments en la matière tels que l’île de Gorée, le monument de la Renaissance, la ville de Saint-Louis ou encore le Lac Rose. A cela, s’ajoute une stabilité politique assez exceptionnelle sous nos tropiques.
Comme avec l’art et l’humour, la technologie a fortement contribué à sublimer ces différents atouts. Les réseaux sociaux ont mis en valeur les différents sites et leur ont donné de la visibilité auprès d’un plus grand marché. La réalité virtuelle offre également des opportunités d’innovation encore inexploitées. Grâce à elle, un investisseur au nez creux pourrait par exemple proposer des expériences touristiques à distance, contrecarrant ainsi les effets de la pandémie.
Les services de conseil en gestion

Cette industrie a cela de particulier qu’elle suit le vent économique plus que n’importe quelle autre. En temps de croissance, son marché grandit de façon corrélée. En temps de décroissance, il se réduit. Au pays de la Téranga, les cabinets juridiques, d’audit, les agences de publicité et tous les autres acteurs du domaine ont eu une belle vague sur laquelle surfer ces dernières années, surtout avant la pandémie.
L’économie numérique a favorisé le dynamisme du pays, caractérisé par d’importants IDE, une création soutenue de richesse et des budgets dédiés au conseil conséquents. La relance post-pandémique n’étant pas une utopie, il faut s’attendre à voir ce secteur attirer de plus en plus de fonds et devenir un spot privilégié pour investir au Sénégal.
Les médias

Si la technologie n’avait rien de grand à apporter à ce secteur, l’Etat sénégalais ne se serait pas autant impliqué pour le déploiement de la TNT. Le plus gros bouleversement s’observe au niveau de la presse écrite. Il suffit de voir la pluralité d’acteurs et le succès que plusieurs ont connu sans faire payer leurs contenus aux audiences sur le Web.
Via leurs propres sites et les réseaux sociaux, ils ont fait de leur niche un canal de choix pour les annonceurs. Internet est aujourd’hui son étoile montante, principale raison tant de l’augmentation des recettes que des investissements.
L’éducation

Pendant les heures les plus sombres de la pandémie, le Sénégal a su exploiter brillamment les TICs pour sauver son année scolaire. Leur valeur en temps de crise a démontré leur capacité à répondre aux nombreux besoins qu’il faut encore combler dans le système éducatif. Et l’existence de besoins est un premier indice sur la pertinence d’un secteur. Pour investir au Sénégal, il y a de bonnes raisons de s’y intéresser.
Les pouvoirs publics et les organisations internationales sont plus que disposés à entendre et faciliter le déploiement des solutions innovantes. C’est pareil au niveau des écoles, des parents d’élèves et des apprenants qui ont adopté, au fil des années, des services de bibliothèque en ligne, de gestion de processus (e-mémoire, e-inscriptions, e-projets, e-cours), des formations diplômantes et certifiantes en ligne, etc.
La santé

Comme avec l’éducation, le secteur de la santé a de nombreux besoins qui ont été exacerbés par la crise sanitaire. Elle a renforcé auprès des différentes parties prenantes, l’importance des solutions technologiques. Tout est bon à prendre : biotech, carnet de vaccination électronique, systèmes de télémédecine…
Dans ce domaine également, il faut se montrer créatif. Heureusement, ce n’est pas une caractéristique qui fait défaut aux entrepreneurs sénégalais. Les investisseurs ont tout intérêt à examiner les projets disponibles et à se lancer dans les plus prometteurs.
L’agriculture

Les technologies agricoles deviennent plus indispensables que jamais pour le monde en général et pour l’Afrique en particulier. Avec la croissance démographique galopante, et les risques liés au changement climatique par exemple, elles portent de grands espoirs quant à l’accroissement de la productivité, la protection des cultures et bien d’autres enjeux.
La situation régionale se retrouve au Sénégal. De par sa localisation dans le Sahel, il ressent particulièrement l’urgence pour ses cultures de rente (arachide, coton), vivrières et de subsistance (mil, sorgho, maïs, riz).
L’immobilier

Plus nombreux que par le passé, les Sénégalais ont besoin, en plus de manger, de pouvoir se loger. Et, le moins que l’on puisse dire, c’est que disposer d’un toit au-dessus de sa tête est loin d’être donné. Des solutions sont recherchées pour réduire les coûts à tous les niveaux de la chaîne de valeur de l’immobilier.
Elles sont fournies par des proptech comme Jiwall qui permet d’investir et de réaliser des économies de 40 % sur l’acquisition d’un appartement. Grâce à ces projets, elle rend le fait d’investir dans l’immobilier au Sénégal particulièrement intéressant.
La vente au détail

L’arrivée d’Auchan au Sénégal et l’émoi que le géant français de la distribution a suscité suffisent à convaincre de la taille des opportunités que le secteur de la vente au détail offre. Quand on considère, en outre, que ce dernier a un site Internet très visité, le rôle de la technologie dans cette attractivité pointe le bout de son nez.
L’adoption grandissante des TICs ont surtout permis à un acteur comme Jumia de s’imposer dans l’univers de la vente au détail. Elles ont stimulé et continuent de stimuler la consommation, ce qui est une bonne raison d’investir.
La finance

InTouch, Paydunya sont des fintech parmi d’autres qui ont attiré des investissements significatifs dans le secteur financier au Sénégal. Grâce à la technologie, celui-ci est en plein boom avec de plus en plus de profils divers qui réclament leur part du gâteau.
Ils ont occupé les places que les acteurs traditionnels ont délaissé où n’étaient pas en mesure d’occuper. Leur arrivée a fait du bien à l’inclusion financière et il y a encore bon nombre d’espace à investir.