Le Fonds africain de développement et la Smart Africa Alliance ont lancé un projet de 1,5 million de dollars destiné à améliorer les politiques de commerce électronique et numérique dans dix pays africains. Le projet intitulé « Projet d’appui institutionnel aux politiques de paiements numériques et de commerce électronique pour le commerce transfrontalier » (IDECT), vise à identifier les lacunes en matière de politiques dans les écosystèmes de commerce électronique de dix pays africains, notamment la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Ghana, le Liberia, l’Ouganda, le Soudan du Sud, le Zimbabwe, la République du Congo, Sao Tomé-et-Principe et la République démocratique du Congo.
Le projet vise à mettre en place des programmes régionaux de formation et de renforcement des capacités pour les gouvernements, le secteur privé et les PME, axés sur les paiements électroniques transfrontaliers et le commerce électronique. Environ 600 participants devraient être impliqués dans ces programmes, dont 60 % de femmes et de jeunes. De plus, un programme de formation en ligne certifié sera conçu pour 2 500 participants, dont 60 % seront des femmes. Ce programme tiendra compte de la dimension de genre et abordera les défis spécifiques auxquels sont confrontées les femmes dans les domaines du commerce électronique et du commerce numérique.
L’accord a été signé à la veille du sommet Transform Africa 2023, qui se tiendra du 26 au 28 avril 2023 à Victoria Falls, au Zimbabwe. Selon Leïla Mokaddem, directrice générale de la Banque africaine de développement pour la région Afrique australe, l’IDECT est une étape cruciale pour renforcer le paysage du commerce numérique et électronique en Afrique. Pour Lacina Koné, directeur général de Smart Africa, ce projet témoigne de l’engagement de l’organisation à favoriser la transformation numérique et la croissance économique en Afrique en comblant les lacunes en matière de politiques et en promouvant une formation qui tienne compte de la dimension de genre.