Le Maroc s’est classé 14e pour l’adoption de la cryptographie dans le monde. C’est le meilleur classement de tous les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, et le deuxième derrière le Nigéria en Afrique. Selon le Global Crypto Adoption Index 2022 de la société d’analyse de blockchain Chainanalysis, le Maroc figure sur une liste des 20 principaux marchés principalement émergents avec une adoption crypto « populaire ».
Notant l’état mondial de l’adoption de la cryptographie, le rapport Chainalysis explique qu’après la croissance constante de l’espace depuis 2019, l’adoption des actifs numériques a stagné au cours de l’année dernière pour refléter l’incertitude qui règne sur le marché financier conventionnel. Faisant écho à la tendance des années précédentes, les marchés émergents dominent la liste des 20 premiers pays avec le taux d’adoption de la cryptographie le plus élevé. La liste ne comprend que deux pays à revenu élevé, à savoir les États-Unis et le Royaume-Uni.
Selon Chainalysis, les cryptomonnaies sont principalement utilisées dans les pays à revenu inférieur, intermédiaire et supérieur pour transférer des fonds et préserver la valeur de l’épargne contre la dévaluation des devises conventionnelles, entre autres fins. Le classement du Maroc dans l’indice fait écho aux données des rapports précédents indiquant tous que la propriété et le commerce de cryptographie sont en augmentation constante dans le pays. Depuis cette année, 3,1 % de la population marocaine détient des actifs numériques, contre 2,4 % en 2021.
L’adoption de la cryptographie au Maroc semble être déséquilibrée avec l’approche prudente du pays en matière de gestion des actifs cryptographiques. Alors que la banque centrale marocaine, Bank Al-Maghrib (BAM) envisage timidement de réglementer les actifs cryptographiques, la détention et le commerce de la cryptographie restent toujours punissables par la loi.
