Les transferts en cryptomonnaies de faible valeur ont connu une augmentation substantielle sur le continent par rapport à 2019. S’élevant à 55 %, elle montre que les Africains ont de plus en plus recours aux monnaies virtuelles. La raison principale : les frais élevés et l’instabilité qui caractérisent les devises traditionnelles locales.
L’information a été révélée par un récent rapport de la société d’analyse de données blockchain, Chainanalysis. Il indique que pour le seul mois de juin, le nombre de transferts de cryptomonnaies au départ et à l’arrivée de l’Afrique était de 700 000. Les transferts inférieurs à 10 000 dollars ont fait un bond de 55 % et atteint 316 millions de dollars. Une hausse des opérations intra-régionales a aussi été constatée. D’ici la fin de l’année, la valeur des cryptomonnaies envoyées en Afrique devrait dépasser la barre des 8 milliards de dollars.
Le bitcoin et les autres monnaies du genre sont particulièrement appréciés pour leur commodité et leur rapidité d’usage. Ils impliquent des frais peu élevés, généralement de l’ordre de 3 %, voire moins. Un taux bien loin des 6,8 % que représente la moyenne mondiale ou encore des 9 % pour toute la zone d’Afrique subsaharienne.