La Banque africaine de développement (BAD) et Google ont conclu une collaboration formelle pour stimuler la transformation numérique en Afrique. L’accord, signé lors de l’initiative Global Africa Business lors de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, met en avant un engagement mutuel à exploiter les technologies émergentes, à étendre et améliorer l’infrastructure, ainsi qu’à perfectionner les talents et les compétences sur le continent.
Les deux organisations ont une expérience avérée dans la promotion de l’avancement numérique. Au cours de la dernière décennie, la Banque africaine de développement a investi 1,9 milliard de dollars dans des projets prioritaires pour le développement de l’infrastructure haut débit, la création d’un environnement politique et réglementaire favorable, le développement des compétences numériques et le soutien aux startups technologiques innovantes.
Le Dr Akinwunmi Adesina, président de la Banque africaine de développement, a souligné leur concentration sur la stimulation des entreprises pour créer des emplois et fournir des solutions innovantes, d’autant plus que plus de 70 % des Africains subsahariens ont moins de 30 ans.
Google a également joué un rôle significatif dans la croissance économique et la transformation numérique de l’Afrique. En 2005, Google a investi dans le câble de télécommunications sous-marin Seacom, et depuis lors, il s’engage à soutenir le développement des talents, l’innovation, l’infrastructure et les avancées réglementaires sur le continent.
En collaboration avec la Banque africaine de développement, Google fournira une assistance technique pour aider les entrepreneurs et les petites et moyennes entreprises à numériser leurs activités, à obtenir un financement, à maîtriser le marketing numérique et à promouvoir le développement du secteur privé.
Le Dr James Manyika, vice-président principal de la recherche, de la technologie et de la société de Google, a souligné le potentiel de transformation profonde avec des technologies avancées comme l’intelligence artificielle et l’importance de la collaboration pour s’assurer que l’Afrique puisse saisir ces opportunités et ne laisser personne de côté.