Selon un rapport récent de la Banque mondiale, l’utilisation des technologies numériques est cruciale pour les pays africains afin de créer des emplois productifs et stimuler la croissance économique. Avec l’Afrique qui devrait avoir la plus grande population active mondiale d’ici 2100, il est nécessaire d’améliorer l’adoption des technologies numériques pour stimuler la croissance de l’emploi pour les millions d’Africains qui rejoignent chaque année la population active.
Le rapport suggère que les technologies numériques sont cruciales pour une stratégie d’emplois de qualité pour les pays africains, et qu’il y a un besoin de politiques plus actives qui favorisent l’utilisation de technologies numériques abordables et attrayantes, qui soutiennent des emplois productifs et inclusifs.
Pour stimuler l’utilisation productive des technologies numériques, les gouvernements devraient mettre en place des politiques qui soutiennent le développement de solutions numériques plus attrayantes qui sont adaptées aux compétences et aux besoins productifs des personnes, tout en développant une sensibilisation et une éducation plus larges.
Le rapport appelle également à une approche accélérée pour combler l’écart de la fracture numérique sur le continent, en indiquant que l’Afrique subsaharienne affiche le plus grand écart entre la disponibilité de l’infrastructure numérique et l’utilisation réelle des populations.
La Banque mondiale suggère que la réduction de cet écart augmenterait le potentiel du continent à créer des emplois pour sa population croissante et stimulerait la reprise économique dans un monde hautement numérisé.
Le rapport met l’accent sur l’importance de politiques qui favorisent l’innovation et soutiennent les startups numériques, afin de s’assurer que plus d’Africains utilisent internet pour trouver des emplois et apprendre, conduisant ainsi à des niveaux de vie plus élevés.
En répondant aux besoins des personnes, des ménages et des entreprises, la demande d’utilisation des technologies numériques augmentera, rendant ainsi l’expansion d’internet plus commercialement viable et soutenant un cercle vertueux de transformation dirigée par la technologie.
La Banque mondiale met en garde que la fracture numérique continue de se creuser entre les grandes entreprises formelles et les micro-entreprises informelles, entre les entreprises détenues par les jeunes hommes et les femmes plus âgées, et entre les ménages riches, urbains et plus éduqués et les ménages pauvres, ruraux et moins éduqués, rendant ainsi les mesures d’intervention urgentes.