2050, c’est le nombre de plaintes que l’Agence nationale des TIC (ANTIC) du Cameroun a reçu depuis l’année 2018 concernant des cyber-délits comme le phishing, le vol d’identité ou encore l’escroquerie aux faux ordres de virement (Fovi) qui est le plus populaire. Le pays a perdu jusqu’à 10,8 millions de dollars, soit 6 milliards de FCFA en 2019, du fait de ces infractions.
Dans son rapport, l’ANTIC souligne que la hausse des cyberattaques est due au non-respect de ses lignes directrices de référence et des mesures préventives appropriées. Elle a aussi pointé du doigt le non-respect des dispositions de la loi relative à la collecte des données de trafic, la non-harmonisation des stratégies et de la cybersécurité par différentes structures et bien d’autres causes.
S’exprimant il y a peu pendant une session de formation sur la cybersécurité à Edea, le professeur Ebot Ebot Enaw, Directeur général de l’ANTIC, a évoqué le caractère indispensable de la collaboration entre acteurs. »Il est impératif que les spécialistes de la protection des données collaborent encore plus étroitement pour améliorer les mesures de protection dans différents secteurs et garantir que la protection de la vie privée est un principe directeur des efforts de cybersécurité », a-t-il prévenu.
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