Ce 28 décembre 2021, le Syndicat national des propriétaires des points de vente mobile money (SYNAMCI) et l’Association des marchands indépendants mobile money de Côte d’Ivoire (AMIMOCI) ont organisé un point presse. L’objectif ? Mettre en lumière les menaces qui pèse sur leurs activités et solliciter l’aide de l’Etat Ivoirien.
Depuis l’arrivée de fintechs disruptives comme Wave, les tarifs ont été drastiquement baissés, ce qui favorise grandement les consommateurs. Mais cela n’a pas fait que des heureux, les principaux concernés étant les propriétaires de point de vente mobile money. Ils sont inquiets que le modèle de rémunération imposé par les nouveaux entrants deviennent la norme de tous les opérateurs. 2 millions d’emplois seraient menacés.
« Les emplois créés par notre activité pourraient disparaître si le mode de rémunération qui nous est appliqué par les opérateurs classiques venaient à changer, avec une réduction des commissions (…) Certains nouveaux opérateurs ont intégré un mode de commissionnement flou qui ne nous permet pas de couvrir nos charges. Ce, alors que leurs services font partie des plus demandés par la population. Notre crainte est que les opérateurs classiques, qui, pour le moment, ont maintenu en état les commissions, abondent tous vers le nouveau mode de rémunération qui n’aura pour conséquence que de tuer notre activité », a commenté Félix Coulibaly, secrétaire général adjoint du SYNAMCI.