Le Dr Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement (BAD), a défendu les capacités technologiques de l’Afrique dans l’intensification de l’agriculture et a appelé à un financement solide pour soutenir les initiatives agricoles. S’exprimant lors de la 8e Semaine africaine de l’agroentreprise et des sciences à Durban, en Afrique du Sud, Adesina a souligné que l’Afrique dispose des partenariats et des technologies nécessaires pour éradiquer la faim, mais qu’elle a besoin de soutien, notamment d’un financement adéquat. Il a souligné l’importance de tirer parti de la science, de la technologie et de l’innovation pour stimuler un système agricole plus productif et efficace.
Adesina a souligné que les systèmes alimentaires africains ont le potentiel d’atteindre une valeur de 1 billion de dollars au cours des sept prochaines années. Pour y parvenir, il a préconisé le renforcement et le soutien d’institutions telles que le Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale et les organisations régionales de recherche et de développement. Ces efforts permettraient de veiller à ce que la recherche et l’innovation soient alignées sur les priorités de l’Afrique et contribuent au développement agricole du continent.
L’ambassadrice Josefa Leonel Correia Sacko, commissaire à l’économie rurale et à l’agriculture de la Commission de l’Union africaine, a également souligné la nécessité pour l’Afrique de tirer parti de son potentiel, y compris de la science, et d’adopter une approche proactive plutôt que réactive. Sacko a exhorté le continent à libérer son potentiel et à utiliser sa population jeune et ses ressources naturelles abondantes pour nourrir à la fois les Africains et le monde.