Le Groupe de la Banque mondiale a signalé que les envois de fonds vers l’Afrique subsaharienne, la région la plus exposée aux effets de la crise mondiale, ont augmenté d’environ 5,2 % pour atteindre 53 milliards de dollars en 2022, contre 16,4 % l’année dernière (principalement en raison de flux importants au Nigéria et au Kenya).
Les envois de fonds en 2023 devraient ralentir pour atteindre une croissance de 3,9 % alors que les conditions défavorables de l’environnement mondial et des pays d’origine régionaux persistent.
Les envois de fonds en pourcentage du PIB sont importants en Gambie (28 %), au Lesotho (21 %) et aux Comores (20 %). Envoyer 200 dollars dans la région a coûté 7,8 % en moyenne au deuxième trimestre 2022, contre 8,7 % il y a un an. Les transferts depuis les pays des corridors les moins chers sont en moyenne de 3,4 % contre 25,2 % pour les corridors les plus chers.
Selon la Banque, les envois de fonds vers les pays à revenu faible et intermédiaire (PRITI) ont résisté aux vents contraires mondiaux en 2022, augmentant d’environ 5 % pour atteindre 626 milliards de dollars. C’est nettement inférieur à l’augmentation de 10,2 % en 2021.
Par région, l’Afrique est la plus gravement exposée aux crises simultanées, notamment la grave sécheresse et la flambée des prix mondiaux de l’énergie et des denrées alimentaires. On estime que les envois de fonds vers l’Afrique subsaharienne ont augmenté de 5,2 % contre 16,4 % l’année dernière.