L’Institut international des professionnels certifiés en enquête judiciaire (IICFIP) prévoit de dispenser une formation en cybersécurité aux institutions de microfinance camerounaises (IMF) pour les protéger contre les menaces informatiques qui se multiplient dans le secteur. Les menaces informatiques dans le secteur des IMF peuvent être des attaques de phishing, des attaques de ransomware, de l’ingénierie sociale et du vol d’identité, ce qui peut entraîner des pertes financières, des dommages à la réputation et des responsabilités juridiques pour les IMF et leurs clients.
La formation intensive, qui se tiendra à Douala du 28 au 30 juin 2023, permettra de former les 300 participants issus du secteur des IMF, y compris le personnel informatique, les membres du conseil d’administration et les clients, sur la manière de sécuriser les réseaux, les données et les systèmes contre les menaces informatiques. La formation fournira également des conseils sur la création et la mise en œuvre de politiques et de procédures de sécurité efficaces, sensibilisera le personnel à la gestion des incidents et expliquera comment gérer le contrôle d’accès et l’authentification dans les environnements cloud.
Le Dr Akepe Linus Enobi, directeur continental de l’Afrique pour l’IICFIP, a expliqué que l’ampleur des menaces informatiques dépend de divers facteurs, tels que le niveau de numérisation, la sophistication des cybercriminels et l’efficacité des mesures de cybersécurité employées par les IMF.
Il a souligné la nécessité pour les IMF de donner la priorité à la cybersécurité et de prendre des mesures proactives pour protéger leurs systèmes et leurs données contre les menaces informatiques. Les IMF qui participent à l’exercice bénéficieront d’une cybersécurité renforcée, d’une amélioration de l’efficacité opérationnelle, d’un avantage concurrentiel, d’économies de coûts et de la possibilité de former des partenariats avec d’autres entreprises. Akepe a ajouté que la formation aidera les IMF à s’assurer qu’elles respectent les exigences réglementaires, ce qui peut améliorer leur crédibilité et leur réputation dans l’espace B2B.