Le Kenya se prépare à réglementer le marché de la crypto avec un projet de loi sur les fournisseurs de services d’actifs virtuels Le marché de la crypto au Kenya est en pleine expansion, et les autorités gouvernementales se préparent à réglementer cette industrie en plein essor. Le Parlement du Kenya a récemment demandé à l’Association Blockchain du Kenya (BAK) de préparer le premier projet de loi sur les fournisseurs de services d’actifs virtuels, couramment appelé le projet de loi sur la crypto. Cette décision fait suite à la deuxième apparition de la BAK devant le Comité de la finance et de la planification nationale de l’Assemblée nationale en octobre.
L’engagement du Kenya envers les actifs de crypto est manifeste, avec des transactions de crypto notables atteignant près de 20 milliards de dollars (3 billions de KES) entre juillet 2021 et juin 2022. Le Kenya se classe au troisième rang en Afrique pour le trafic sur les sites de crypto et au 21e rang mondial pour l’adoption de la crypto.
La réunion entre la BAK et le comité parlementaire visait à permettre à la BAK de collaborer avec le gouvernement national pour élaborer des politiques de réglementation efficaces pour les crypto et les actifs numériques. La BAK, aux côtés d’autres acteurs majeurs de l’industrie tels que Binance, Yellow Card, Kotani Pay et la Law Society of Kenya (LSK), a présenté les éléments clés d’un cadre réglementaire solide, notamment un cadre de licence transparent, un cadre fiscal, des mesures de protection des consommateurs, des dispositions de lutte contre le blanchiment d’argent (AML) et le financement du terrorisme, ainsi qu’un bac à sable réglementaire.