Une cryptomonnaie commune et un marché des capitaux intégré pourraient stimuler le commerce en Afrique et soutenir la croissance après la crise du Covid-19. A ce titre, un effort collaboratif était nécessaire avec les institutions financières sur la digitalisation des canaux de livraison et de paiement. C’était l’avis des experts de la Conférence économique africaine qui s’est tenue au Cap-Vert.
Ils ont cependant réitéré que le continent devait d’abord harmoniser les règles et protocoles nationaux régissant les systèmes financiers de chaque pays pour rendre les réformes réalisables. Anouar Hassoune, professeur de finance et directeur général de l’Agence de notation de l’Afrique de l’Ouest, a participé à une discussion sur la réforme du système financier africain.
Il a déclaré qu’une cryptomonnaie commune réduirait le coût des affaires et donnerait une identité au continent. « Nous devons proposer une cryptomonnaie acceptable pour chaque État membre. Il vaut mieux le faire au niveau continental, et nous avons l’expertise pour le faire. C’est une question de gouvernance, pas une question de technologie », a-t-il souligné.