Confrontée à une pénurie de talent tech de haut niveau sur son marché domestique, la fintech française iBanFirst a ouvert un centre de recherche et développement en Tunisie. Le pays maghrébin regorge d’ingénieurs talentueux, issus d’établissements supérieurs de renommée internationale. Parallèlement à cette ouverture, iBanFirst s’est lancé dans une opération de recrutement en France et en Tunisie
La startup a fait savoir que la délocalisation d’une partie de ces activités « s’est rapidement imposée, alors qu’il est de plus en plus difficile en France à recruter des profils tech de haut niveau. Ce pays est également très vite apparu comme une évidence du fait, notamment, de la proximité géographique, culturelle, linguistique entre ces deux pays. »
Le fuseau horaire a aussi été un critère déterminant du choix de la Tunisie, car il est important pour iBanFirst d’assurer la fluidité et l’efficacité de la collaboration d’un pays à l’autre. C’est à cette condition que la société pourra continuer à obtenir de bons résultats, comme sa croissance annuelle de 180 % entre 2016 et 2020.
A lire aussi : La résilience du continent sera au programme de la Conférence économique africaine
