L’Etat burkinabé a décidé, pour certaines opérations, d’obliger l’utiliser des moyens numériques de paiement. Cette mesure a pour but de lutter contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Elle a été prise par décret présidentiel et entrera en vigueur au plus tard le 31 décembre.
Sont spécifiquement concernés les paiements des salaires, des indemnités et autres prestations dus par l’Etat, les administrations publiques, les Etablissements publics de l’Etat et les sociétés d’Etat. Il y a également les salaires, les factures et les frais d’établissement de visas d’entrée au Burkina Faso, dans les représentations diplomatiques et consulaires.
La liste est encore plus longue. Elle englobe les frais d’inscription dans les universités publiques et privées, les impôts, taxes et prestations en argent dus à l’Etat et à ses démembrements autres que les collectivités territoriales, les frais d’inscription aux concours de la Fonction publique, les bourses d’études, les aides et prêts aux étudiants, les pensions, allocations familiales, subventions et transferts sociaux.
Le décret précise : « Tout paiement numérique donne droit à la délivrance d’un document matérialisant l’opération. »