La pénétration moyenne mondiale de l’assurance est de 7 %. Un taux très faible qui l’est encore plus dans la zone CIMA (Conférence interafricaine des marchés d’assurance). Pour changer la donne, le secteur entend tirer parti des technologies numériques. C’est ce qui est ressorti le 29 novembre 2021 à Yaoundé, lors d’une réunion du conseil des experts de la CIMA.
Celui-ci siège jusqu’au 10 décembre prochain pour aborder en priorité la problématique suivante : « s’arrimer à la digitalisation ou périr ». Les échanges doivent permettre de situer les enjeux de cette évolution technologique pour accroître l’activité. Parmi les leviers qui s’offrent à cet effet, on retrouve la dématérialisation des services d’assurances.
Elle porte de grands espoirs quant à l’impact qu’elle peut avoir sur les couches défavorisées qui n’ont pas accès aux services classiques d’assurances. Pour le secrétaire général de la CIMA, Blaise Abel Ezo’o Engolo, « tout va dans le sens d’intégrer l’outil informatique dans les services à travers la dématérialisation. Cela est une préoccupation forte des assureurs comme ça l’était dans les autres métiers. Aujourd’hui, les assureurs doivent résolument s’arrimer, car, nous ne pouvons pas rester en marge de cette évolution ».