Paystack, une entreprise de technologie financière (fintech) basée en Afrique, a annoncé sa décision de réduire ses effectifs et de recentrer ses activités sur le continent. Cette décision entraîne le licenciement de 33 employés en Europe et aux Émirats arabes unis (EAU), dans le but de se concentrer sur son marché principal en Afrique.
La réduction des effectifs concerne les opérations en dehors de l’Afrique, car Paystack cherche à se rapprocher davantage de ses clients locaux et à réduire les coûts. Les employés touchés par ces licenciements recevront des indemnités de départ, comprenant quatre mois de salaire, une acquisition accélérée des actions de l’entreprise et trois mois d’assurance maladie.
Shola Akinlade, co-fondateur de Paystack, a expliqué cette décision en déclarant : « Au cours des trois dernières années, notre philosophie d’embauche était de recruter de grands talents quel que soit l’endroit, y compris en ouvrant un centre d’ingénierie à Dubaï. Nous modifions notre modèle opérationnel pour donner la priorité à la localisation des membres de l’équipe sur les marchés que nous servons, pour localiser les coûts et nous rapprocher des clients. »
Actuellement, Paystack opère au Nigeria, au Ghana, en Afrique du Sud et au Kenya. Elle a récemment obtenu les licences nécessaires pour étendre ses opérations en Égypte et au Rwanda, et a également conclu des partenariats avec des institutions financières pour fournir des services financiers en Côte d’Ivoire.