La région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) devrait investir 879 milliards de dollars dans des projets énergétiques, soit une augmentation de 9 % par rapport aux évaluations précédentes de 805 milliards de dollars.
Sur le total des investissements, les pays MENA sont déjà entrés dans la phase d’exécution pour 30 % des projets engagés, tandis que les projets en phase de planification constituent 70 % du total des investissements, selon un rapport de l’Arab Petroleum Investment Corporation (APIC).
En ventilant les investissements par secteur, le rapport détaille que l’Arabie saoudite, le Maroc, l’Algérie et les Émirats arabes unis sont en tête de liste des pays qui intensifient leurs efforts pour des projets renouvelables afin d’atteindre leurs objectifs nationaux en matière d’énergies renouvelables.
En ce qui concerne l’énergie renouvelable, le Maroc a la part la plus élevée de projets d’énergie renouvelable prévus sur le total des investissements énergétiques.
Les perspectives 2022-2026 indiquent que 82 % des investissements énergétiques totaux du Maroc ciblent les entreprises d’énergie renouvelable, suivis par le Liban à 73 %.
En termes de volume d’investissement réel, le Maroc a engagé le deuxième plus grand volume d’investissements dans des projets d’énergie renouvelable avec environ 26 milliards de dollars, derrière les plus de 30 milliards d’investissements de l’Arabie saoudite dans des entreprises d’énergie renouvelable.
Les données de l’Association Professionnelle des Industries Céramiques suggèrent que le Maroc ouvre également la voie en termes de part du secteur privé dans les investissements énergétiques totaux dans les perspectives avec 74 %, suivi par la Jordanie avec 62 %.
Le rapport note en outre que le financement vert dans la région MENA a gagné en popularité au cours des six dernières années, passant de 0,92 milliard de dollars en 2016 à 18,64 milliards de dollars en 2021.
Concernant la transition énergétique du Maroc, le rapport note que le pays a fait des progrès significatifs dans la transition vers les sources d’énergie à forte intensité de carbone.
Il indique notamment que le Maroc a tiré 55 % de son énergie du charbon en 2021, contre 68 % en 2020.