Le sommet entre l’Union européenne et l’Union africaine est l’occasion pour les deux institutions de jeter les bases d’un partenariat renouveler et approfondi. L’objectif est de renforcer la capacité des jeunes entrepreneurs africains en leur permettant de se doter des outils nécessaires pour une meilleure gestion des compétences.
La France a déjà deux programmes à son actif pour permettre à des jeunes entrepreneurs africains d’accéder à des financements qu’ils n’auraient pas pu obtenir auprès des banques locales sans cela. Le premier, Choose Africa, est chapeauté par l’Agence française de développement (Afd). Il permet de distribuer des « petits tickets » de 10 000 à 30 000 euros pour amorcer un projet entrepreneurial. Jusqu’à présent, il était doté de 2,5 milliards de dollars sur 5 ans, « mais sera ré abondé dans les prochaines années ». Quant au programme Digital Africa, relancé lors du sommet de Montpellier, il est estimé à de 130 millions d’euros et intervient directement en soutien à des entrepreneurs africains du numérique.
De plus en plus de jeunes se tournent vers l’entreprenariat. Cet état de fait s’explique par le manque d’emploi au moment où la demande est supérieure à l’offre. Le taux de chômage ne cesse de s’accroître. C’est dans cette optique qu’une politique d’accompagnement des jeunes serait une aubaine pour eux. Le 6e sommet entre l’Europe et l’Afrique qui s’est tenu à Bruxelles était l’occasion pour le Président en exercice de l’Union africaine Macky Sall de parler de l’importance d’un accompagnement pour les jeunes entrepreneurs.
Le principal défi reste la masse de jeunes qui arrive chaque année sur le marché. Au cri du cœur de Macky Sall pour que des financements puissent être canalisés de façon pérenne afin d’aider ces jeunes à trouver du travail en les formant mieux, la France a répondu favorablement : 1% du montant global de l’Aide publique au développement (APD) pourrait, ainsi, leur être dédié.