En Tunisie, la direction générale des impôts a mobilisé une équipe de quatre personnes pour surveiller les activités des influenceurs et créateurs de contenu. Ces agents ont accès à Internet, ce qui leur permet de suivre de près les activités et les revenus de ces professionnels. Cependant, les méthodes exactes utilisées par le fisc pour évaluer les revenus des influenceurs ne sont pas spécifiées.
Au Maroc, la situation est similaire. La direction générale des impôts a déployé une équipe de contrôleurs fiscaux pour surveiller les chaînes YouTube des influenceurs et évaluer leurs revenus. Les outils technologiques tels que Google AdSense sont utilisés pour identifier les revenus des YouTubeurs et effectuer des recoupements afin de déterminer les revenus générés en ligne. De plus, l’Office des changes au Maroc demande aux influenceurs de fournir un compte rendu de leurs exportations de services réalisées au cours des dernières années.
Les autorités fiscales des deux pays surveillent notamment le nombre d’abonnés et d’audience des chaînes pour évaluer les revenus en ligne. Les influenceurs identifiés comme contrevenants sont informés par lettre pour régulariser leur situation fiscale.
Ces actions des autorités fiscales montrent une tendance croissante à surveiller et à réguler les revenus générés par les influenceurs et créateurs de contenu, en raison des sommes importantes impliquées et du besoin de garantir la conformité fiscale.