La Fédération des entreprises du Congo (FEC) a accusé l’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPTC) de nier à tort qu’elle impose aux opérateurs des taxes coûteuses. Dans un comuniqué, la FEC a déclaré qu’elle « déplorait » le fait que l’ARPTC ait nié un récent rapport du média économique Bloomberg.
Celui-ci affirmait que les opérateurs Orange, Vodacom Group, Airtel Africa et Africell avaient été frappés d’une augmentation des taxes d’un montant total de 180 millions de dollars par an. La FEC a affirmé que les opérateurs avaient communiqué qu’ils avaient rejeté les dernières mesures fiscales présumées de l’ARPTC, lancées cette année.
Elle a averti que toute augmentation des taxes entraînerait une hausse des prix à la consommation et la suppression de promotions telles que l’utilisation gratuite des données sur les applications de médias sociaux. La fédération a affirmé que des factures ont été envoyées à tous les opérateurs pour un montant de plusieurs dizaines de millions de dollars, couvrant la période du 24 mars à la mi-mai de cette année. Aux factures s’ajoutaient des « menaces » de pénalités pour refus de paiement, selon la FEC.