« Après 72 heures, si jamais les autorités ne font aucun feedback, nous serons contraints d’être dans la rue, partout dans le pays pour dire non jusqu’au point de saisir le Conseil d’État. Nous ferons tout notre possible ». Ces propos sont de Joël Lamika. Il est à la tête des « Consommateurs lésés », un mouvement national opérant en République démocratique du Congo.
Sa menace est relative à l’instauration du Registre des appareils mobiles (RAM). C’est un dispositif mis en place par l’Etat congolais pour, officiellement, lutter contre la contrefaçon. A travers lui, il prélève aussi une taxe s’élevant à environ 8 dollars américains. Si les autorités affirment que ce système apporte de la sécurité aux consommateurs, il est clair que bon nombre d’entre eux ne sont pas contents.
Joël Lamika et son mouvement ont l’intention de rencontrer le président de la République lui-même pour exiger la suppression de la mesure. Ils déplorent que le consommateur final soit amené à s’acquitter d’une obligation qui devrait être celle de l’importateur uniquement. Ce, alors que les « Consommateurs lésés » déplorent déjà le coût élevé des services télécoms en RDC.