Tandis que son voisin kenyan a déconnecté près d’un million de téléphones à la suite d’un programme qui visait les téléphones contrefaits, l’Ouganda pourrait faire face à un chiffre encore plus grand de résidents possédant un mobile encore non enregistré.
Selon le ministère de la communication, le pays compte 10 millions de cartes SIM à enregistrer, et cela pourrait être désastreux pour le secteur des télécommunications.
Le ministère a publié le mois dernier une nouvelle directive pour aider à informer les utilisateurs de la nécessité d’enregistrer leur carte SIM dans le but de maintenir les services. Beaucoup sont encore dans cette situation irrégulière.
Les résidents ont jusqu’au mois de mars de l’année prochaine pour s’inscrire.
Après l’exemple du Kenya, Kampala veut s’assurer que ses utilisateurs de téléphones mobiles saisissent l’importance de l’enregistrement. Selon la Commission Ougandaise des Communications (UCC), seulement 40% des 17 millions de cartes SIM ont été enregistrées. Le ministère estime que sans un effort concerté pour les éduquer et les informer, des millions de personnes pourraient voir leurs services coupés dans 6 mois.