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Technologie : l'Afrique prépare sa révolution scientifique

AITN par AITN
1 décembre 2011
rubrique News
Temps de lecture : 4 mins read
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Par Gumisai Mutume soucrces

Depuis des générations, les africaines ont la lente et pénible tâche de décortiquer les arachides à la main. Mais il y a quelques années, des villageois du Mali ont inventé une décortiqueuse manuelle. Faite de béton, de bois et de ferraille, elle coûte l’équivalent de 10dollars. Une seule personne suffit à la faire fonctionner et elle a une durée d’usage estimée à environ 25 ans. Une machine suffit à un village de 2 000 habitants.

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Cette décortiqueuse est un parfait exemple des innovations et des adaptations de technologies grâce auxquels les africains répondent à leurs besoins. Cependant, globalement, l’Afrique est en retard dans la course scientifique et technologique. L’Afrique subsaharienne contribue environ 2,3% au produit intérieur brut au niveau mondial, mais ne dépense que 0,4% des sommes de recherche et de développement (R&D). Avec 13,4% de la population mondiale, elle ne fournit que 1,1% des chercheurs scientifiques de la planète. Elle compte environ un scientifique ou un ingénieur pour 10000 habitants, alors que les pays industrialisés en comptent de 20 à 50. Et ce fossé grandit.

NEPAD, science et technologie

Développer un système de recherche et d’innovation technologiques est une des priorités importantes du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD). En 2005, l’Union Africaine (UA) et le NEPAD ont lancé un plan d’action afin de soutenir leurs programmes dans des domaines comme l’agriculture, l’environnement, les infrastructures, l’industrie et l’éducation. Il envisage 12 projets de recherche, ayant chacun un objectif spécifique, qui vont de la biotechnologie au développement des connaissances africaines traditionnelles en passant par l’adoption des nouvelles technologies de l’information. Les dirigeants africains ne sont cependant pas parvenus à un consensus sur le financement de ce plan estimé à 158 millions de dollars sur cinq ans.

Les besoins sont énormes. Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), en Afrique subsaharienne près de 92% de la population rurale et 48% de la population urbaine ne disposent pas de services d’énergie modernes. Depuis des années, on vante les avantages de la technologie solaire comme source d’énergie alternative, mais son adoption a fait peu de progrès.

Créer la base scientifique et technologique pour relever les nombreux défis du développement de l’Afrique rencontre de formidables obstacles: diminution constante du financement de l’enseignement supérieur ainsi que de la R&D, fuite des cerveaux et manque de femmes suivant une formation scientifique. Les liens entre industrie et institutions scientifiques et technologiques sont également très faibles; les résultats des recherches sont donc rarement exploités localement, notamment les petites et moyennes entreprises.

Des politiques nuisibles aux progrès

M. Abdoulaye Janneh, Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique, note que dans de nombreux pays, les politiques nationales de promotion de la science et de la technologie sont périmées. La qualité de l’enseignement dans les domaines de la science et de l’ingénierie est également en baisse, en partie à cause du manque d’argent et d’infrastructures telles que laboratoires et centres technologiques modernes. Il ya près de 30 ans, en 1980, les dirigeant africains demandaient aux pays du continent de dépenser au moins 1% de leur PNB en R&D. Mais après toutes ces années, “un grand nombre de nos pays y consacrent des sommes très inférieures ”, note M. Janneh.

Des politiques erronées promues par les bailleurs de fonds ont également contribué au problème. Les programmes d’ajustement structurel des années 80 ont réduit les budgets de l’éducation; les bailleurs de fonds ont reconnu le besoin de rétablir ces budgets, mais ils se sont concentrés sur l’enseignement primaire arguant qu’il profitait à l’ensemble de la société au contraire de l’enseignement supérieur. “La communauté internationale des organismes au service du développement a encouragé le désintérêt relatif des gouvernements africains face à l’enseignement supérieur” a reconnu plus tard la Banque mondiale. Bien que le nombre d’universités africaines soit passé de 13 en 1960 à 300 en 2002, la plupart manquent de personnel et de matériel et leurs résultats de recherche sont parmi les plus faibles du monde.

Des défis surmontables

Des politiques adéquates, un engagement des gouvernements et des investissements accrus pourraient permettre à l’Afrique de brûler les étapes vers les nouvelles technologies. Selon l’UNESCO, des pays comme l’Afrique du Sud, la Côte d’Ivoire, le Kenya et le Zimbabwe possèdent déjà une base scientifique et technologique relativement développée et pourraient, avec un investissement supplémentaire relativement réduit, mettre sur pied des établissements technologiques et scientifiques de haut niveau qui profiteraient à toute la région.

De nombreuses économies africaines connaissant une croissance positive, certains pays font des investissements importants dans leurs secteurs éducatif et technologique, comme le Nigéria nouvellement démocratique qui en 2003 a lancé un microsatellite afin d’observer l’environnement. L’année suivante, le gouvernement a demandé à l’UNESCO de l’aider à analyser ses politiques et ses investissements dans ce secteur et à examiner les programmes et les capacités d’enseignement et de formation des 75 instituts, 55 universités et 44 instituts universitaires de technologie que compte le pays. En 2006, le pays a mis en place d’un fonds de dotation de 5 milliards de dollars pour le développement de la science et de la technologie; fonds principalement alimenté par les revenus des exportations pétrolières. L’UNESCO note que l’Égypte et l’Afrique du Sud ont aussi obtenu des succès importants. L’Afrique du Sud a dépensé 3,1 milliards de dollars en 2002 dans l’aéronautique, le génie nucléaire, la chimie, la métallurgie, l’agriculture et la médecine. L’Égypte s’est spécialisée dans la chimie et de l’ingénierie.

Le continent, déclare M. Janneh, ne peut plus se permettre de continuer à perdre du temps. Il doit lancer un vaste mouvement pour former et employer scientifiques, ingénieurs et techniciens en grand nombre et tisser des liens solides entre l’industrie, le milieu universitaire et le gouvernement, assurant ainsi que les innovations d’aujourd’hui jetteront les bases du développement économique et social de demain.

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