On entend beaucoup parler des ‘métiers de l’internet’ mais on les connait peu.
Dans la première partie de notre dossier sur les métiers de l’internet ayant de l’avenir sur le continent Africain, nous vous parlions de l’acheteur d’espaces publicitaires, de l’ergonome web, de l’expert en sécurité informatique, du juriste internet et du rédacteur Web.
Voici donc pour vous la deuxième partie de notre dossier parlant des métiers de l’internet ayant de l’avenir sur le continent Africain:
Le graphiste Infographe spécialisé dans les interfaces web et mobile:
Le graphiste spécialisé dans les interfaces web et mobiles est plus rare en Afrique qu’un politicien qui respecte sa parole.
Longtemps considéré comme un métier de seconde zone à cause de rémunérations relativement faibles, et du fait que, dans nos contrées, les métiers relatifs au talent artistique sont souvent plutôt considérés comme des passe-temps que de réelles carrières, le Graphiste a aujourd’hui retrouvé ses lettres de noblesse.
Comme il est commun de l’entendre dire dans le monde de l’informatique, quel que soit la qualité du code, l’utilisateur final ne verra que l’interface graphique. Si celle-ci n’est pas aboutie, l’internaute aura vite fait de se diriger vers un site plus accueillant.
Celui –ci sera également en charge de proposer des maquettes pour des applications mobiles et sera indispensable dans le processus de création du projet. Il aura totalement le droit de prendre tout son temps et de donner des raisons pour justifier son retard que lui seul comprendra :’Mon inspiration est restée à Calcutta’ dira-t-il.
Salaire Potentiel: de 150.000 Fcfa à 800.000 Fcfa
Chances de trouver un emploi : Très élevées.
Charge de travail : Elevée.
Qualité humaines requises : Créativité, Curiosité, Empathie, Rigueur, Passion.
Le webmarketeur
Il élabore la stratégie commerciale et marketing de l’entreprise via Internet. Il doit identifier et qualifier les demandes du consommateur sur Internet, concevoir les réponses et les mettre en œuvre, gérer les retours et les réactions, fournir des rapports de synthèse et des analyses de résultats des actions.
En collaboration avec les différentes équipes (marketing, publicitaire, communication, commerciale…), il fixe les objectifs à atteindre et les moyens à mettre en place, après analyse et évaluation des différentes composantes du marché.
Il anime, gère le site et mesure les tendances du marché dans son domaine d’activité. Il identifie les nouveaux médias interactifs mais également le offline (TV, radio, journaux, affichage publicitaire…).
Le webmarketeur est en charge de :
– L’analyse de la concurrence, des tendances et typologies des consommateurs
– La définition de la stratégie marketing via Internet, son intégration et son adéquation à la stratégie de marketing globale
– La mise en œuvre des actions de communication offline ou online autour du site
– L’élaboration, la conception et la mise en ligne du site (cahier des charges si création ou refonte, arborescence, navigation, ergonomie, ligne éditoriale, fonctionnalités…)
– La promotion du site : animation du site (encarts, e-mailing, newsletter…)
– La stratégie de référencement du site et le positionnement de celui-ci dans les moteurs de recherche par rapport aux expressions et mots-clés liés à l’univers du site
– La coordination des partenariats du site (affiliation, échange de lien, co-branding, relation avec les différents prestataires…)
– Le suivi de l’audience (d’une façon quantitative et qualitative) et du trafic du site et la mise en place de mesures correctives afin d’améliorer la performance commerciale du site
Salaire Potentiel: de 150.000 Fcfa à 1.300.000 Fcfa*
Chances de trouver un emploi : Elevées.
Charge de travail : Très élevée.
Qualité humaines requises : Sens esthétique, curiosité, créativité, imagination, sens du management, goût pour le travail en équipe, capacité à jongler avec de multiples tâches, force de proposition, aptitude à décider, à l’écoute des besoins.
Le community manager :
Il est chargé de bâtir et administrer une communauté virtuelle. Il animera et conversera et moderera autour d’un message, d’une cause, d’une activité, d’une marque…
C’et un métier qui implique polyvalence et schizophrénie, empathie et organisation, sans oublier une bonne dose d’humour, de punch et de self-control.
Polyvalence, dans le sens où des compétences en marketing, gestion de la relation client et relations publiques devront être couplées avec des bases en infographie et en code, une bonne maîtrise de langues étrangères et/ou nationales (spécifiques à la cible) ; mai aussi de schizophrénie, pour pouvoir passer d’un ton cool et enjoué pour une cible jeune à un ton soutenu et « Passez moi le sel je vous prie » pour une cible institutionnelle ou professionnelle. Le sens de l’organisation est primordial pour ce métier, qui avant tout chronophage et loin d’être une sinécure !
Le Community manager devra construire un alter ego virtuel à son client, l’habiller, lui donner un ton et une personnalité propres à la marque.
Parlant de clients dans notre écosystème, le community management est encore considéré comme un parent pauvre du marketing, et n’est intégré à la stratégie qu’accessoirement, ou parce que c’et un phénomène de mode. Bonjour les maux de tête et crampes d’estomac pour le pauvre #cm !
Potentiel Salaire: de 150.000 Fcfa à 800.000 Fcfa*
Chances de trouver un emploi : Elevées
Charge de travail : Elevée.
Qualité humaines requises : Créativité, Curiosité, Empathie, Organisation.