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Rapport : 600 millions d’abonnés mobiles en Afrique en 2016

AITN par AITN
15 octobre 2012
rubrique News
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Le cabinet de conseil PricewaterhouseCoopers publie une étude sur le marché de la téléphonie en Afrique et en détaille les développements et les spécificités.

Le cabinet de conseil PricewaterhouseCoopers (PwC) vient de publier une étude sur le développement de la téléphonie mobile en Afrique et souligne que, avec 500 millions d’abonnés mobiles en 2012 et un taux de pénétration supérieur à 40%, le continent attire tous les regards. Le montant total cumulé des investissements en téléphonie fixe et mobile devrait passer de 78,8 milliards de dollars en 2008 à 145,8 milliards de dollars d’ici 2015. « Cette croissance exponentielle s’explique par l’insuffisance relative des infrastructures dans les secteurs des télécommunications et des services bancaires, l’augmentation des revenus disponibles et bien sûr, par la vitalité économique croissante de la population rurale » indique Bernard Gainnier, directeur général de PwC France.

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Le montant total cumulé des investissements en téléphonie fixe et mobile devrait passer de 78,8 milliards de dollars en 2008 à 145,8 milliards de dollars d’ici 2015.

Dans certains pays, le taux d’abonnement est largement supérieur à 100% (135% pour le Botswana avec 2,65 millions d’abonnés mobiles en 2011 ; 110% pour l’Afrique du Sud). Le nombre d’abonnés à la téléphonie mobile a explosé en Afrique, passant de 16 millions en 2000 – année au cours de laquelle il a dépassé le nombre d’abonnés au téléphone fixe – à 246 millions en 2008 et à plus de 500 millions actuellement. On estime ainsi qu’il y aura 600 millions d’abonnés en 2016.

Pour limiter les coûts des communications, qui varient d’un opérateur à l’autre, de nombreux consommateurs possèdent plusieurs cartes SIM : 10% des téléphones portables vendus actuellement au Moyen-Orient et en Afrique peuvent fonctionner avec deux cartes SIM, 25% au Ghana et plus de 30% au Nigeria. Cette utilisation intensive de deux cartes SIM génère un écart important entre le taux de pénétration des abonnements, estimé à 70% en 2012, et le taux de pénétration des abonnés, de 47%.

Un énorme marché inexploité s’ouvre encore à un large éventail d’acteurs locaux, régionaux et mondiaux : le secteur de la téléphonie mobile représenterait d’ici à 2015 plus des deux tiers (68,9%, soit 100,1 milliards de dollars) des investissements réalisés en cumul dans les télécommunications en Afrique.

Le marché africain connaît différents degrés de maturité et de réglementation selon les pays et le type de téléphonie. Si les services de téléphonie fixe se caractérisent par une réglementation stricte et par un nombre restreint d’acteurs, les marchés de la téléphonie mobile sont bien plus ouverts et concurrentiels, avec une pluralité d’acteurs et, souvent, un degré élevé d’actionnariat étranger.

L’Afrique compte plus de 200 opérateurs de téléphonie mobile distincts répartis dans plus de 50 pays.

Le marché ghanéen par exemple est très concurrentiel, avec six opérateurs titulaires de licence en téléphonie mobile (Airtel, Tigo, Vodafone Ghana, Expresso et Glo Mobile) et deux opérateurs de réseau fixe (Vodafone Ghana Telecom et Airtel Ghana), dont l’État possède encore respectivement 30% et 25%. « Si les marchés des télécommunications du Nigeria, de l’Afrique du Sud et de la région nord-africaine semblent parvenir à maturité bien qu’ils continuent à croitre, les autres pays sont en plein essor » commente Bernard Gainnier.

L’Afrique compte plus de 200 opérateurs de téléphonie mobile distincts répartis dans plus de 50 pays, parmi lesquels figurent quelques grandes multinationales et un grand nombre d’opérateurs de taille plus modeste. Bien que les réseaux 2G soient les plus répandus, la quasi-totalité des pays sont dotés d’un réseau 3G opérationnel.

L’augmentation exponentielle de l’utilisation des téléphones portables, la complexité croissante des infrastructures réseau et les pressions concurrentielles sur le marché ont mis à rude épreuve la performance des réseaux de télécommunications, si bien que, « pour assurer des télécommunications de qualité, les opérateurs doivent procéder à des investissements massifs. Les infrastructures actuelles ne sont pas suffisantes pour accompagner le développement de la téléphonie mobile » explique Bernard Gainnier.

Pour les opérateurs, il est impératif de résoudre les problèmes liés aux performances actuelles du réseau avant de passer aux technologies de troisième, voire de quatrième génération (3G/4G).

Une augmentation de 10% du taux de pénétration de la téléphonie mobile équivaut à une progression du taux de croissance économique de l’ordre de 0,6%

L’augmentation de l’offre de bande passante a des conséquences qui dépassent le cadre du secteur des télécommunications. Notre étude constate ainsi qu’une augmentation de 10% du taux de pénétration de la téléphonie mobile équivaut à une progression du taux de croissance économique de l’ordre de 0,6%.

Ce développement de la téléphonie mobile impacte aussi le mode de vie des Africains, en favorisant l’accès aux services bancaires et aux soins. En Afrique, les utilisateurs d’Internet via un téléphone portable sont plus nombreux à préférer acheter des vêtements, des appareils électroniques et des articles de loisirs, comme des billets ou de la musique, à l’aide de leur téléphone portable (46%) qu’à partir de leur ordinateur de bureau (10%) ou même dans un magasin (44%).

Les paiements mobiles en Afrique rencontrent un grand succès, les infrastructures bancaires matérielles étant en effet souvent inexistantes. En utilisant leurs téléphones portables comme des guichets automatiques de banque, les Africains peuvent désormais transférer des fonds, payer des produits et des services et accéder à des prêts ainsi qu’à la microfinance – sans avoir à transporter physiquement des espèces ni à les conserver chez elles. Dès lors, sur le continent, le nombre de personnes ayant accès à la téléphonie mobile dépasse d’ores et déjà celui des titulaires de comptes bancaires.

Galvanisés par ce succès, les opérateurs de téléphonie mobile ont noué des partenariats avec les banques et les autres acteurs du marché, afin de tirer profit de l’opportunité que les paiements mobiles représentent en Afrique. Cependant, les difficultés restent nombreuses : la réglementation, la rentabilité, le réseau d’agents, la prévention du vol d’identité et des fraudes, la sélection des fournisseurs sont notamment des points de vigilance à considérer dans le développement des paiements mobiles.

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