Les journaux locaux disent que les problèmes techniques ont paralysé les communications électroniques du Zimbabwe à Djibouti.
Le dernier souci a été causé par un bateau amarré à Mombasa, qui a arraché un câble de fibre optique avec son ancre il y a 3 jours, interrompant net le trafic Internet dans cette partie de l’Afrique, comme l’a expliqué la East African Marine System (le consortium qui gère le câble TEAMS sectionné).
La EAMS s’est excusée, et a affirmé que ses équipes travaillaient durement pour rétablir les connexions, mais que cela prendrait « environ trois semaines« . Elle a également expliqué qu’elle allait tenter de rerouter une partie du trafic pour minimiser l’impact du problème (notamment sur le câble Eassy qui n’a pas été touché).
Ces deux dernières semaines, trois autres incidents de ce type ont été répertoriés (en fait, trois câbles ont été sectionnés dans la Mer Rouge, ils transféraient les données entre le Moyen-Orient et Djibouti).
De plus, les problèmes de surcharges forçaient les FAIs et réseaux mobiles à utiliser d’autres routes. Le Kenya s’est ainsi retrouvé à ne dépendre que d’un seul et unique câble de fibre optique, avec un seul fournisseur d’accès à Internet : Safaricom.
Safaricom, qui gère plus de 80% du trafic Internet kényan, en faisait passer 50% par le câble TEAMS. Depuis l’incident, la société a affirmé avoir déplacé tout son trafic vers d’autres routes, en particulier la Seacom (câble sous-marin).
Le trafic est actuellement ralenti de 20% dans les 9 pays touchés. Le câble TEAMS mesure 4500 kilomètres de long, et Eassy en fait quant à lui 10000. Le continent africain est-il trop dépendant de ces câbles ?