Le régulateur des télécoms au Maroc (ANRT) a organisé la 20ème session du Groupe arabe permanent de gestion du spectre des fréquences (ASMG) du 22 au 27 août 2015 à Rabat. Les intervenants ont abordé la politique de gestion des fréquences dans la région Afrique-Moyen Orient.
Les participants à cette conférence ont discuté de l’accord de radiodiffusion 470-862 MHz de 2006, en vertu de laquelle les centres de radiodiffusion pourront transmettre quatre à six canaux sur un seul multiplex de 8 MHz.
Un récent rapport du GSMA et un autre de Cisco affirment que les pays africains et arabes connaîtront la plus forte croissance du trafic de données mobiles dans le monde entre 2014 et 2019. Mais cette croissance est encore limitée dans certains pays par un manque de fréquences disponibles.
L’étude du GSMA recommande la libération de fréquences UHF au-dessus de 582 MHz au profit de la téléphonie mobile et d’autres services, tout en encourageant le passage des Etats à la télévision numérique terrestre (TNT) dans la région. La conférence a également abordé la coordination du spectre de fréquence transfrontalier au Moyen-Orient et dans les zones frontalières avec l’Europe, l’Asie et l’Afrique.
En outre, les experts ont discuté sur les nouvelles fréquences à accorder au système de télécommunication par satellite GMPC et VSAT et les bandes de fréquences additionnelles pour l’exploitation des futures générations des réseaux mobiles large bande 4G et 5G.
D’autres discussions ont porté sur l’émergence de nouvelles applications M2M (Machine to Machine), le développement de l’Internet des objets (IdO) et l’exploitation des systèmes de télécommunications des drones pour fournir l’accès Internet dans les zones non desservies dans le monde.
Plusieurs pays africains ont participé à cette conférence l’Algérie, Djibouti, l’Égypte, le Maroc, la Mauritanie, le Soudan, et la Tunisie.