En décembre 2019, au nom de 14 plaignants congolais, le collectif International Rights Advocates (IRAdvocates) a déposé plainte contre Apple, Microsoft, Google, Dell et Tesla. L’affaire a été portée devant la Cour fédérale américaine. Les cinq géants de la technologie ont récemment rejeté les accusations d’implication dans le travail des enfants dans les mines de cobalt en RDC.
Les sociétés ont soumis une motion commune de rejet à la fin août à l’instance judiciaire. Elles estiment que le fait qu’elles n’aient jamais directement achetées de cobalt auprès de ces enfants les disculpent de toute accusation. Ce, même si deux de leurs fournisseurs sont mis en cause par les plaignants : le chinois Huayou Cobalt et l’anglo-suisse Glencore.
Les multinationales vont même jusqu’à contester la compétence de la cour fédérale américaine et considèrent que les enfants morts ou blessés dans les mines de cobalt n’étaient pas forcer d’y travailler comme l’entend la loi américaine sur la traite des personnes (« TVPRA »). Une assertion que plusieurs éléments légaux tendent à réfuter.