Le 4e Forum panafricain de partage des meilleures pratiques dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC) s’est ouvert ce vendredi au pays des hommes intègres, le Burkina Faso.
Prévue du 11 au 12 octobre 2013 à Ouagadougou sous le thème « Données numériques pour le développement-Data4Dev 2013 », cette rencontre qui réunit différents acteurs de écosystème d’internet en Afrique est co-organisée par l’Union internationale des télécommunications (UIT) et le Partenariat multilatéral international contre les cyber-menaces (IMPACT). Des opérateurs de téléphonie fixe et mobile, les fournisseurs de services internet, des régulateurs et les agences des TIC, des leaders du continent et les industries du savoir, etc. y prennent également part.
Le chef de l’Etat du Burkina Faso a tenu le discours d’ouverture de la rencontre. Blaise Compaoré a relevé que la tenue du forum est une opportunité de se pencher, une fois de plus, sur « les exigences d’une société de l’information au socle solide, durable, à même de profiter aux générations présentes et futures ». Si les TIC ont révolutionné le monde et les sociétés, elles ont aussi généré de nouvelles menaces, de nouveaux fléaux comme la cyber criminalité. Il a en outre relevé que « les attaques criminelles dans le domaine des TIC portent, pour la plupart, sur les infrastructures essentielles dans les secteurs sensibles dont les transports, les réseaux de communication électronique, les systèmes bancaires et financiers ». Face à une telle situation, il s’avère nécessaire, selon le président du Faso, de mener « un combat unitaire et vigoureux » pour la réduction des risques que fait courir ce fléau à l’économie et à la paix sociale.
Le secrétaire général de l’Union africaine des télécommunications, Addoulkarim Soumaïla, et celui de l’Union internationale des télécommunications, Dr Hamadoun Touré, qui participaient à la journée d’ouverture de ce forum ont relevé les progrès des TIC en Afrique en termes, par exemple, du nombre d’utilisateurs de téléphones portables, d’internet. Les rencontres se poursuivent ce samedi 12 octobre dans la capitale Burkinabé.
