L’État burkinabè va entamer la construction de sa plateforme G-cloud. Pour y parvenir il s’est associé à l’équipementier Alcatel-Lucent spécialiste en matière de télécommunications.
Le jeudi 17 septembre 2015 marquera le début des travaux de la plateforme à Ouagadougou. Une initiative financée en partie par le gouvernement danois, à hauteur de 36,5 milliards de Francs CFA.
Le G-Cloud permet de mutualiser certains services informatiques comme les réseaux, le stockage, la puissance de calcul, etc. En clair, il s’agit d’une délocalisation de l’infrastructure informatique sur Internet.
Dans une interview rapportée par Jeune Afrique, Nebila Amadou Yaro, le ministre de l’Économie numérique, explique que la plateforme permettra de réduire les dépenses publiques. « Par la transformation qu’il induit dans le mode d’accès aux ressources informatiques, le G-Cloud comporte un très fort enjeu stratégique. Cette technologie constitue une source de réduction des dépenses, de gain en rapidité et en flexibilité », détaille le ministre.
Ainsi, près de 513 km de fibres optiques seront déployés pour relier 800 bâtiments publics dans les chefs-lieux des treize régions du pays. De plus, 741 km de fibres optiques vont interconnecter plusieurs nœuds cloudband pour la mise en place de la plateforme e-gouvernement. Les travaux effectués par Alcatel Lucent s’étendront sur une durée de 27 mois.