Un décret pris le par le Premier ministre camerounais, Philemon Yang, limite désormais le nombre de SIM par abonné et interdit la vente ambulante des puces au Cameroun. Ce texte qui vient d’être rendu publique renforce et clarifie les procédures d’identification des abonnés de téléphonie mobile dans le pays.
Selon ce texte, les abonnés retardataires ont jusqu’au 03 novembre 2015 pour se faire identifier. Il précise aussi que les opérateurs de téléphonie doivent créer des points de vente ou contracter des partenaires disposant d’espaces bien identifiés pour la commercialisation de leurs SIM.
Le volet activation des puces est aussi mis en exergue dans le décret. « Désormais, on ne parle plus de puces mais de module d’identité d’abonnés, car hormis la puce, il y a plusieurs éléments qui y sont inclus», explique Thomas Marcellin Manyanye, le sous-directeur des systèmes d’information à l’ART.
Autre fait, la nouvelle réglementation prévoit désormais trois puces par opérateurs. « Nous avons retrouvé dans la base des opérateurs des personnes qui enregistraient 100 voire 200 puces avec une même carte nationale d’identité (CNI) et cela suscitait des interrogations », a ajouté Thomas Manyanye.
Le décret du 3 septembre 2015 fixe également les conditions d’identification des mineurs désirant disposer de cartes SIM. D’après le texte, ceux-ci pourront s’en procurer, à condition de présenter une autorisation parentale qui sera jointe à leur dossier d’identification.