Le crowdfunding (financement de groupe) se développe peu à peu en Afrique et face aux limitations imposées par l’environnement du continent (faible pénétration de l’internet, très faible taux de bancarisation…) les entrepreneurs africains trouvent des subterfuges pour l’adapter à leur environnement.
C’est le cas de l’équipe du film « Le Blanc d’Eyenga« . Eyenga est une jeune camerounaise qui a décidé d’épouser un homme « blanc », et elle est prête à tous les sacrifices pour arriver à ses fins.
Après le succès du premier opus, l’équipe veut se lancer dans la production d’un second tome. Pour le financer, la team a lancé une campagne de crowdfunding adaptée au marché camerounais.
L’idée est simple, toutes les personnes voulant soutenir le film devront envoyer un minimum de 500 Fcfa de crédit téléphonique à l’un de quatre numéros de téléphone.
Le crédit reçu sera revendu à des call-boxers (revendeurs de crédit et propriétaires de cabines publics) et l’argent récupéré servira à produire « Le Blanc d’Eyenga 2« .
Alors que ce processus serait contre les lois des régulateurs dans plusieurs pays d’Afrique, nous sommes impatients d’assister aux retombées de cette démarche de Thierry NTAMACK et son équipe.