En raison de la plainte déposée par sept ONG pour les coupures d’Internet survenues en 2017, le Togo a été condamné ce jeudi 25 juin par la Cour de justice de la CEDEAO. Celle-ci a jugé que les autorités du pays ont « violé le droit à la liberté d’expression en coupant internet lors des manifestations de l’opposition en 2017 ».
Cette décision a ravi les parties plaignantes. Amnesty International Togo l’a appelé « une victoire pour toutes les personnes au Togo ». Le verdict de l’instance judiciaire communautaire crée un important précédent en faveur de la démocratie et des libertés individuelles. Il consacre l’importance d’Internet en tant qu’outil d’expression collective et de souveraineté des peuples.
Le gouvernement togolais se verra bientôt notifié officiellement de la décision. Les coupures avaient eu lieu au mois de septembre, la première du 05 au 10 et la seconde, plus courte, du 19 au 21. Le Togo était alors en proie à une crise sociopolitique.
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