La prétention des sociétés occidentales du XVIIIème siècle de changer le monde que rappelait Edouard Glissant est toujours, plus que jamais, d’actualité. Rimbaud avait dit « changer la vie »…
Les découvertes scientifiques, les avancées technologiques ont transformé nos vies à un tel point que ce qui paraissait inimaginable hier est devenu aujourd’hui d’une banalité déconcertante.Par exemple, Il était difficile dans les années 80 pour un émigré d’envoyer de l’argent à sa famille restée au pays : Aujourd’hui, on ne compte plus le nombre de réseaux de transfert d’argent. Autre exemple devenu banal:Avant, un père de famille pouvait rester des mois sans nouvelles de son fils étudiant en Europe. Aujourd’hui avec Viber, WhatsApp, Skype,il « a » son enfant H24…Que dire des réseaux sociaux Twitter, Facebook entre autres? Ils ont réduits le temps et l’espace d’une façon inouïe allant jusqu’à « tuer » ce fameux mythe du voyage qui fait qu’au moment de dire au revoir à un proche, on versait une larme. Plus la peine d’être nostalgique ou triste. Laisse-lui juste le temps de prendre l’avion, il se reconnectera dés sa descente d’avion.
C’est vraiment formidable Facebook ! Sur un mur, on parle de ses délires, de ses envies, de ses peurs et de ses joies. On y noue de nouvelles amitiés qui « like » nos pensées et nos photos triées sur le volet. On se sent valorisé et aimé. Rien à voir avec un monde réel si cruel.
C’est un monde libre où l’on peut adhérer à divers groupes, rejoindre des cercles de réflexions. Malheureusement dés lors, l’engrenage s’installe et il devient difficile de sortir de cette virtualité si accommodante. Ces groupes et ces cercles de réflexion, signes de liberté au départ nous emprisonnent par la suite.
On fait attention désormais à ce que l’on publie comme post ou comme photo.
On n’est plus libre. Petit à petit grandissent les inquiétudes sur les données personnelles en même temps que s’installe l’ennui face à la monotonie de cette virtualité.
Ce tableau assez sombre est bien connu dans les pays développés. En Afrique, avec une population d’internautes encore faible mais en pleine croissance, on a de la marge pour voir venir.
Seulement, il serait intéressant que des spécialistes, sociologues et Psychologues se penchent sur l’impact d’internet et des réseaux sociaux sur la construction de notre devenir.
En attendant la vie n’a pas trop changé ici. Toujours à la recherche de l’eau…
JE VOUDRAI SAVOIR KEL PHARFMACIE A LE MEDICAMENT DU NOM DE PANTOTHENE.
Bonjour Sadibou, félicitation pour votre initiative et bon vent.
Juste signaler que le No 24222 proposé pour savoir la pharmacie de garde m’a couté 250 FCFA le sms et j’attends toujours la réponse. Prière donc, actualiser et valider régulièrement ce type d’info qui nuisent très souvent l’image de marque du porteur.
Merci et excellente journée.
O’Kn_LWA