Ahmed El-Meslemani, le président du conseil des médias en Egypte, en veut aux réseaux sociaux. Il critique surtout le rôle joué par Facebook dans l’organisation des manifestations, des revendications et entre autres actions de contestation qui selon lui « n’aident pas dans la construction de la nation et du futur« . « Les affrontements et les approches nihilistes sur les pages du réseau social, menacent notre avenir » ajoute-t-il.
L’utilisation des réseaux sociaux a été le principal moteur des révolutions au Maghreb ces dernières années. Mais pour El-Meslemani, les réalités économiques, scientifiques et culturelles ont besoin d’une vraie révolution dans la réforme et le progrès. Or, « plusieurs personnes pensent à tort que les champs de bataille sont limités à des guerres d’Internet, et des campagnes de dénigrement contre la volonté du peuple et de la valeur de l’armée. Ces campagnes contraires à l’éthique ne font que distraire les gens de la réalisation du projet de civilisation de l’Egypte », a t-il souligné.
Depuis la révolution du jasmin dans certains pays du Maghreb, Facebook est effectivement devenu un haut lieu d’affrontements politiques et idéologiques.