« Plus les personnes utilisaient Facebook à un moment donné, moins bien elles se sentaient le moment d’après lorsque nous leur envoyions un texto (…) Plus elles l’ont utilisé durant les deux semaines, plus leur degré de satisfaction dans la vie a décliné au fil du temps« . Voilà le constat qu’a fait Ethan Kross, psychologue social de l’Université de Michigan aux Etats-Unis.
Selon une étude menée par l’université et dirigée par le psychologue, Facebook serait nocif pour le moral. 82 sujets, des jeunes adultes possédant un smartphone ou une tablette et un compte Facebook, ont eu à recevoir 5 textos par jour durant 2 semaines, de la part des chercheurs, leur demandant :
- s’ils se sentaient seuls ou inquiets
- combien de fois ils avaient-ils visité le réseau social
- combien de fois ils avaient communiqué « directement » avec d’autres personnes
Au final, l’équipe de Kross a découvert que les personnes ayant le plus utilisé le réseau bleu avaient le moral en berne et leur « degré d’appréciation de la vie » diminuait.
Le psychologue conclut : « En surface, Facebook semble offrir une ressource inestimable permettant de combler les demandes de liens sociaux. Mais plutôt que d’améliorer la sensation de bien-être, nous avons trouvé que l’utilisation de Facebook déclenche le résultat opposé : il l’affaiblit. »
Facebook a annoncé le futur lancement d’un bouton « Je suis deprimé ». Non, ça c’est pas vrai.
c'est très dur. de se lancer dans entrepreneuriat quant on n'as pas de base économique solide. le soucis premier, c'est de trouver de quoi subvenir a ses besoins primaires. et pour cela, on utilise 95pour cent de notre temps a servir une autre personne.
pour les jeunes diplômés, le soucis premier de leur parent, c'est de les faire vites travailler, c'est a dire leur trouver un poste dans une entreprise existante. c'est difficile pour les parents de supporter les projets de leur progéniture.
Hello,
je ne pense pas que la déclaration de Tim Cook soit à interpréter comme le fait qu’il ne faille pas essayer de faire de l’argent.
D’autre part, je ne pense pas non plus qu’elle soit à interpréter comme une recommandation à ne pas avoir de business model.
Je pense que le message est que lorsqu’on veut obtenir quelque chose, il faut se concentrer sur les CAUSES qui sont en amont de ce résultat, se concentrer sur le résultat en soi n’apporte rien d’opérationnel, il faut voir derrière un résultat ce qui peut l’amener, les voies qui y mènent, ce qui est incidemment, une définition fondamentale du business model.
Je suis consulté par de nombreux personnes ayant des velléités d’entreprendre en Afrique et il est constant que leur première angoisse est quelque chose comme « je ne vois pas comment je pourrais obtenir un financement ».
Or que se passe-t-il alors ? Cette angoisse est telle qu’elle accapare toute l’attention de l’entrepreneur et fait que précisément il ne va plus voir ce qu’il peut faire pour son projet mais uniquement ce qu’il ne pourrait PAS faire pour lui et souvent se décourager AVANT même d’avoir vraiment commencé.
J’ai encore eu un entretien hier avec une porteuse de projet africaine, avec un bon projet mais l’angoisse étouffante de la perspective ne pas avoir de financement et dès lors la perte de vue des actions qui sont nécessaires pour avoir toutes les chances d’avoir ce financement.
C’est un point d’épistémologie qui est d’ailleurs remarquablement pointé par Théophile Obenga à propos du sous disant « sous-développement » : on fait porter l’attention sur la situation plutôt que sur les causes de cette situation. Ce qui est une forme de manipulation mentale en l’occurrence.
La personne ne voit que le « NON RESULTAT » en fait et elle n’a plus les unités d’attention suffisantes pour considérer les voies qui peuvent la mener au RESULTAT souhaité.
Pour aller plus loin dans cette discussion et d’autres connexes, je me permets de pointer vers un sondage que je réalise en ce moment sur les freins ressentis par les entrepreneurs africains :
http://business-en-afrique.net/sondage-entreprendre-en-afrique/
Je serais très heureux de recueillir les avis des entrepreneurs qui ne doivent pas manquer sur ce site.
Merci pour votre attention.
salut
D’apres les propos de Tim cook, que la qualite du produit est sa premiere force et c’est vrai 😉
ce concentre d’abord sur son produit est la premiere et importante chose a faire.
pour le financement, on doit penser au financement »familial » ( entre amis) d’abord. C’est ce qui ce faire avec les succes story:Mark Z. et Edouardo S. (FACEBOOK) segey B et Larry P. ( Google)….
c’est une question d’education, de valeur, on parle assez de startup, de financement , et on oublie que la valeur ‘solidarite’ etait l’essence du succes des autres.
Mais deja on a les signe avec les exemples de coworking et autres
Well, une des qualités principales d’un entrepreneurs c’est savoir se debrouiller et exploiter les opportunités qui se presentent au moments les plus difficiles (seed stage). ceci est valable quelque soit la region. Que ce soit à la Silicon Valley ou à la Silicon Savanah en Afrique.
Aussi, il n’y a pas de modele unique de succès. Se focaliser sur les revenues ou sur le produit …tout ceci ne veut rien dire. C’est le type de produit oubien l’environement ou l’entrepreneur evolue qui dictent les regles. Il ne faut surtout pas prendre à la lettre ce que peuvent dire Tim Cook, Loic lemeur et tout autre personalité du micro-crosme, bien que j’ai du respect pour eux. Tout est question de context et certains d’entre eux echoueraient (et ont deja echoué d’ailleurs par le passé).
– Dans le cas de la Silicon Valley, il n’est pas rare de lever plusieurs millions $ avant meme la premiere ligne de code (Color, Coin, …), aussi, les VCs (je ne parle pas de banque) savent attendre plusieurs années sans revenues, sachant que les opportunités d’Exit sont importantes (IPO, Second Market, Rachat, ou meme AcQhire si cela ne marche pas). Cet environement favorise les business de type « dual sided markets » (payments -> consumers/merchants) ainsi que les reseaux sociaux où il faut des millions d’abonnés avant de pouvoir interesser les publicitaires. C’est egalement tres favorbale pour les Hardware Startups qui doivent produire des devices (et pas juste du code) ce qui coute assez au debut.
Tout le monde a tendance à generaliser ce modele (product vs revenues) …mais cela reste juste favorable à certains business modeles …pas a tous.
Pour info, ushaidi a été bien financé au debut … meme si l’objectif n’etait pas a but lucratif, l’equipe a recu plus de 2.1M$ de grants tout de meme, assez confortable pour developper le produit. See-> http://www.crunchbase.com/organization/ushahidi
En Afrique ou dans d’autres regions, well, il y’a encore peu de financement. Les rares VCs ne vous laisseront autant de marge de manoeuvre, en plus du manque d’opportunités d’exits. Cela limite le type business model que l’on peut lancer au debut….mais heureusement, l’innovation peut aussi consister a creer un modele economique novateur, adapté aux opportunités locales.
Xavier Niel ou M6 ont demarré avec un business bien moins respectables (minitel rose..et autres spots/ telephone rose) puis ont evolué pour attaquer leur objectif réel.
Certains de ceux qui ont reussi à la Silicon Valley ne reussiraient pas forcement en Afrique.
PS: Not Edited at all.