L’Etat équato-guinéen est soupçonné d’orchestrer une « censure » des sites internet susceptibles de représenter un danger pour la réélection du président Théodoro OBIANG NGUEMA.
L’organisation Reporters Sans Frontières (RSF) a en effet condamné le gouvernement mardi dans un communiqué transmis à l’AFP dénonçant «le blocage par l’Etat équato-guinéen de l’accès à Facebook et à certains sites de l’opposition ».
L’organisation de défense des journalistes cite principalement le parti d’opposition, Convergence pour la démocratie sociale « qui présentera des candidats aux élections législatives et municipales du 26 mai 2013 ».
En revanche, selon Reporters Sans Frontières, le site internet du Parti démocratique de Guinée équatoriale (PDGE), le parti du président de la république, demeure « parfaitement accessible ».
Lundi, un responsable de l’opposition avait déclaré à l’AFP que le réseau social Facebook et les sites de plusieurs partis d’opposition étaient bloqués depuis trois jours, suite à l’annonce d’une manifestation anti-régime prévue mercredi.
Le gouvernement équato-guinéen a réagi mardi pour démentir toute responsabilité dans les blocages qui empêchent les internautes d’accéder à de nombreux sites, et parle d’un « virus informatique » venant de l’ « extérieur », dans un communiqué publié sur son site officiel.