Après 3 ans d’existence, la loi Hadopi a fait sa première victime. Pour la première fois en France, la loi promulguée en 2009 a conduit à la condamnation d’un internaute pour téléchargement illégal. Il a été condamné à 150 euros d’amende (100.000 FCFA) pour « absence de sécurisation d’un réseau informatique » et pour « négligence caractérisée ».
L’internaute, qui encourait jusqu’à 1.500 euros d’amende (1.000.000 FCFA) avait reçu plusieurs emails d’avertissement de la Hadopi. L’homme, qui est artisan, s’est défendu en indiquant qu’il n’y connaissait rien en informatique, et qu’il était bien incapable de télécharger quelque chose sur internet. En réalité, c’est sa femme, avec qui l’homme est en procédure de divorce, qui a téléchargé deux chansons de Rihanna.
Malgré le fait que la femme ait déclaré sur l’honneur avoir elle-même téléchargé les deux titres, c’est bien l’homme qui a été condamné. Selon la loi, c’est le propriétaire de la ligne qui est responsable. Actuellement treize autres personnes sont en attente de jugement. L’internaute, dont nous cacherons l’identité, est donc le premier à avoir été déclaré coupable par un tribunal, après avoir été averti par la haute autorité.
D’après vous, combien de personnes risqueraient d’être condamnées si les autorités décidaient d’appliquer cette loi dans les pays africains? Qui se sent morveux se mouche!