Malgré un certain nombre d’initiatives visant à accroître l’accès aux services et une large bande rapide et abordable en Afrique, la réalité est que beaucoup reste à faire pour atteindre les objectifs fixés par le continent, y compris les 80 % de connectivité d’ici 2020.
La problématique a été posée lors du 3e AfICTA (Afrique Informations & Communication Technologies Alliance) Sommet, organisé à Johannesburg en Afrique du Sud.
Les délégués du Kenya, de la Namibie, du Nigeria et de l’Afrique du Sud ont débattu du développement des projets régionaux, comme Citizen Connect et My Digital Bridge, qui ont été mis en place pour tirer parti des technologies comme la fibre optique, le White Space Broadband et la TNT. L’une des conclusions du forum est que la connectivité à large bande omniprésente est une condition préalable pour tirer parti de l’économie numérique.
Adrian Schofield, vice-président de AfICTA et président du comité d’organisation du sommet, a déclaré à ce sujet que : « Avoir plus de gens connectés et des cartes SIM en circulation n’informe pas totalement sur les services livrés. L’accent doit être mis sur le nombre de personnes réellement connectées »
Schofield a expliqué que l’un des défis aujourd’hui reste la transition à partir de modèles de services traditionnels. Il a ajouté qu’il est nécessaire d’investir dans les réseaux de bases et utiliser ceux-ci comme catalyseur essentiel.