Via son blog, sur un ton qui est devenu sa marque de fabrique, le jeune directeur général du Netflix Africain d’iRokoTV a expliqué pourquoi l’arrivée du géant américain ne l’effrayait en rien.
En quelques mots, Jason Njoku a expliqué que la survie de son entreprise n’était en rien remise en cause parce que « Netflix is Netflix, iRokoTV is iRokoTV. »
Dans sa tirade, il explique que son entreprise n’existe que depuis 4 ans et que plus de la moitié des utilisateurs vivent en occident, où Netflix a été créé il y a 18 ans. Il souligne également que le cœur de métier d’iRokoTV est de distribuer du contenu local. Des films de Nollywood, ce qui n’est pas le cas de Netflix.
Prenant exemple sur l’industrie de la musique, il ajoute : »Je me souviens quand Deezer est arrivée au Nigeria (et en Afrique). Je suis abonné à ce service depuis presque 3 ans. Je l’utilise, sans faute, tous les jours.
Quand ils ont publié les chiffres pour leur IPO, le trafic en Afrique n’a pas même été mentionné, alors qu’il ne s’agit là que de simples fichiers mp3 de 3mb et pas de films qui pèsent plus de 300Mb et qui nécessitent une connexion stable!«
« L’arrivée de Netflix au Nigeria n’a absolument aucun impact sur iRoko, ni sur notre vision pour l’avenir. Les fans trouveront toujours le meilleur contenu chez Irokotv, étant donné que nous sommes l’un des plus grands producteurs de Nollywood, et je ne vois pas cela changer de sitôt.«
Pour finir et faire taire les « haters », dans un style qui lui est propre, il a ajouté que: »tout cela n’est que rhétorique. iRoko est mort. Netflix est arrivé pour régler tous nos problèmes, améliorer le prix du baril de pétrole et nous tirer de notre pauvreté post-coloniale.
En attendant, je vais aller me coucher et réfléchir à des moyens créatifs de payer mon loyer et l’école de mes enfants…«
Pensez-vous que l’arrivée de Netflix en Afrique soit une menace pour les Startups africaines? Laissez-nous un commentaire.