Saviez-vous que le Nigéria produisait plus de 200 films par mois pour le petit écran ? Nollywood est, devant Hollywood, la deuxième puissance cinématographique au monde. Tchineke.
Fort de ce constat, Jason NJOKU a lancé sa startup, Iroko Partners, ayant remarqué lorsqu’il faisait ses études en Angleterre qu’il avait du mal à mettre la main sur des DVDs de ces films qui étaient si chers à sa Maman.
En 2005, il achète quelques licences qui lui permettaient de distribuer les films sur internet. The rest is history, as they say.
Interviewé par le site How we made it in Africa, Jason Njoku revient sur son succès qu’il explique ainsi:
«Sans aucun doute, Iroko Partners a enfin rendu l’industrie du film nigérian accessible à la diaspora africaine. Mieux que cela, depuis que nous sommes arrivés, et avons commencé à payer pour distribuer les films en ligne, les producteurs sont plus que jamais capables de monétiser leurs contenus, et recevoir un salaire pour leur travail, plutôt que de voir leurs revenus dilués dans un système de distribution chaotique et souvent illégal.»
Jason Njoku, qui vient de se marier à une actrice célèbre de l’industrie du film Nigérian, emploie aujourd’hui 81 personnes, à Lagos, Londres et New York.
Sur le site Internet d’Iroko Partners, l’entreprise se décrit d’ailleurs comme celle qui «grossit le plus vite au Nigeria». Vu qu’il vaut plus de 4 Milliards de FCFA, on veut bien le croire.
Est-il possible d’imaginer un parallèle en Afrique francophone aujourd’hui?
Iroko Partners, comme toutes les StartUps Africaines qui marchent vraiment, a été un succès en proposant un service que les Nigérians étaient prêts à embrasser sans qu’on ne leur force la main.
Dans quel domaine pensez-vous, dans votre pays, qu’une telle application pourrait avoir un succès comparable ?