Airtel Kenya a annoncé, par le biais de son directeur général, qu’il pourrait bel et bien se retirer du marché kényan si de nouveaux règlements ne sont pas mis en exergue pour freiner la position dominante de Safaricom.
Adil El Youssefi, le directeur d’Airtel, a expliqué que le marché kényan est lucratif mais n’est pas assez rentable et que les actionnaires ne vont pas accepter de vivre indéfiniment cette situation. La menace est donc sérieuse.
En effet, la branche kényane du géant de la télécommunication se plaint de la structure du marché, dominé par Safaricom depuis plusieurs années. L’Autorité des communications du Kenya (CA) a fait savoir plus tôt, qu’elle aurait besoin d’au moins une année et demi pour mener une étude et déterminer s’il y a effectivement abus de position dominante dans l’industrie des télécommunications.
De plus l’autorité de régulation estime que la position dominante d’un opérateur est délimitée à certains segments précis du marché tels que la téléphonie mobile ou fixe, la 3G, l’Internet haut débit. Ce qui n’est pas le cas pour Safaricom au Kenya, observe le régulateur.