Le Kenya, qui est déjà le porte-étendard de la technologie africaine, s’apprête à faire encore mieux en construisant la Silicon Valley africaine : Konza City.
Les retombées qui en découleront devraient vastement dépasser l’investissement initial qui a été validé par le gouvernement kényan qui s’élèvera à près de 210 millions $.
Le président KIBAKI, qui a présidé au lancement des travaux de la « Silicon Savannah », a présenté le projet comme « ultra moderne et visionnaire ».
Localisée à 60 kilomètres de Nairobi, Konza City s’étend sur 2000 hectares. Un des objectifs du projet est de créer 80 000 emplois à l’horizon 2030, et de faire passer le Kenya au stade de pays émergent.
Au total, ce sont 250 entreprises qui ont manifesté un intérêt pour la mise en place de locaux à Konza, mais attendent les élections générales prévues pour Mars 4 avant de se lancer dans l’aventure, selon le vice-président Kalonzon Musyoka.
« Le Kenya va rester stable à l’avenir et les investisseurs ne devraient pas se laisser détourner de ce grand moment », a-t-il ajouté. Des grandes multinationales telles que RIM, Samsung, ou encore Huawei sont déjà prêtes à poser le pied dans la future Silicon Savannah.
Un exemple à suivre pour d’autres pays africains?