Grâce à sa capacité à absorber les nouvelles technologies avec brio, le Kenya est souvent pointé du doigt en Afrique comme l’exemple à suivre. Il se pourrait désormais que ce titre lui soit plus difficilement accordé…
En effet, si selon certains Alan Wadi mérite son séjour de deux ans dans les geôles du pays, pour d’autres l’incarcération de celui qui est également connu comme le lieutenant Wadi ressemble à une dangereuse régression pour la liberté d’expression des citoyens kényans.
L’étudiant en quatrième année d’université a été condamné pour avoir publié des insultes jugées graves sur les médias sociaux contre le président de la république Uhuru Kenyatta, les 18 et 19 Décembre 2014. Il est accusé d’avoir posté des messages visant à attiser la haine ethnique entre les diverses communautés kényanes, ayant également suggéré qu’une tribu particulière devrait être expulsée vers leur comté d’origine.
Tenant sans doute à faire de Alan Wadi un exemple pour décourager les futurs dérapages sur les réseaux sociaux, il a également été souhaité que ce dernier soit traité comme un délinquant primaire.
Le jeune homme de 25 ans aurait été arrêté alors qu’il tentait de s’enfuir du pays via la frontière de Busia le 31 Décembre. Il a ensuite été ramené à Nairobi où il a été interrogé par les détectives de la police cybercriminel.
Pensez-vous qu’il soit juste que des citoyens africains soient emprisonnés pour des propos tenus sur les réseaux sociaux? Donnez-nous vos avis en commentaire.