Le câble sous-marin à fibre optique ACE (Africa Coast to Europe), qui devait entrer en service au début de l’année 2012, ne sera finalement opérationnel qu’au deuxième semestre 2012, selon Orange/France Télécom.
Long de 17 000 km, le câble ACE va desservir 23 pays dont il va faciliter l’accès à Internet haut débit. Sa mise en service va permettre d’offrir une alternative aux câbles WACS, Main One et GLO-1.
Pour certains pays africains (Mauritanie, Gambie, Guinée, Sierra Léone, Libéria, Sao Tomé et Principe et Guinée équatoriale), ACE sera le premier câble sous-marin international en accès direct. Il va permettre, selon France Télécom, de « réduire la fracture numérique sur le continent africain » mais aussi servir « à la croissance du groupe et à ses filiales ». Sa construction a commencé en août 2010, quelques semaines après la signature du contrat à Paris, en juin de la même année.
Si le marché des câbles sous-marins en est plein essor, avec beaucoup de nouvelles constructions entre les continents, l’Afrique reste cependant sensiblement sous-équipée.
— La 4G arrive en Afrique en 2012 —
MTN et Vodacom sont actuellement en train de réaliser des essais, en Afrique du Sud, de la technologie LTE (Long Term Evolution) ou 4G. Au Kenya, Safaricom teste aussi cette technologie.
Selon un responsable d’Ericsson, le marché africain devrait avoir son premier réseau 4G en 2012. Il concernera, dans un premier temps, les grands centres urbains où la demande d’un Internet à grande vitesse est de plus en plus importante. « Les premiers réseaux [4G] apparaîtront déjà en 2012 », même ci ce sera à petite échelle, a déclaré Lars Linden, responsable d’Ericsson pour l’Afrique au Sud du Sahara. Il se dit persuadé que les grands opérateurs, tels que MTN, Vodacom, Airtel, etc., feront « quelque chose » dans cette direction.
Si du fait de la pauvreté de l’Afrique beaucoup d’utilisateurs se contentent encore de messages textuels et de simples appels téléphoniques, un marché de plus en plus consistant se construit, surtout chez les jeunes, avec une demande croissante en données.