Proposer une console de jeu à moins 100$ est un grand défi. Pourtant l’équipe conceptrice y a cru, les investisseurs qui ont participé à la levée de fonds aussi. Quelques semaines après les premières livraisons du terminal vers ses bailleurs, le mythe se brise, la plupart de ces premiers utilisateurs sont déçus.
On connaissait déjà les caractéristiques techniques de la Ouya, avec 1 go de Ram, les utilisateurs avaient compris que ce terminal ne visait pas le même publique que la Playstation 3 ou encore la Xbox 360, mais plutôt aux amateurs de petits jeux, de indie games, et de hacking. Malgré tout les utilisateurs jugent ses performances faibles. Selon le site Futuremark, la Ouya serait classée 78ème des appareils fonctionnant sous Android sur le marché en termes de performances. Elle serait beaucoup moins puissante que certains smartphones, par exemple: Nexus 4, Galaxy S III, et le HTC One XL.
Par ailleurs, sur la première version livrée aux développeurs, on notait que l’interface directionnel offrait une mauvaise prise en main et se révélait imprécise. La société conceptrice avait alors déclaré qu’elle n’en était pas à la version finale et que cette dernière bénéficierait de mises à jour notoires. Malheureusement cela n’a pas été le cas, et sur plusieurs blogs spécialisés des utilisateurs déplorent une manette de qualité légère. Certains déclarent même avoir reçu une manette avec la façade démontée, laissant supposer des problèmes lors de l’assemblage.
De plus, une lenteur aurait été constatée sur la console par la plupart des joueurs. Le temps de latence entre la manette et la console était trop importante. Sur ce point aussi la compagnie a fait un communiqué affirmant que le système étant en évolution constante, et que la firme s’occupait de ce problème.
On espère que l’équipe de Julie Uhrmann règlera ces problèmes avant le début de la vente prévu pour juin prochain.