Le débat fait rage dans le monde du football : Faut-il faire entrer la technologie sur la pelouse ? Autrement dit faudrait-il que la vidéo puisse aider les arbitres à mieux juger les actions de jeux ?
Pour Sepp Blatter président de la FIFA, l’idée fait son chemin. Même s’il était réticent au début, le but refusé à Lampard, joueur anglais, contre l’Allemagne lors de la dernière coupe du monde l’a convaincu, raconte t-il dans une interview à paraître dans l’AS (quotidien sportif espagnol).
Selon le patron du football mondial, seul Michel Platini et non l’UEFA comme on le prétend, s’entête à ne pas reconnaître l’utilité de la vidéo.
« Le jeu va trop vite, les arbitres de surface, voulu par Pierluiggi Collina ne sont pas efficaces. Nous allons tester la vidéo lors de la prochaine coupe des confédérations et la prochaine coupe du monde» a plaidé Sepp BLATTER, président de la FIFA.
Jusqu’ici très réticent quant à la pertinence de l’entrée de la technologie dans le football, eu égard à son caractère universelle et populaire, les dirigeants du football commence à lâcher du leste.
Le football doit être pratiqué partout de la même façon. Du Brésil à l’Australie, du canada à l’Afrique du Sud, il doit suffire d’un ballon pour jouer au football.
Il ne doit pas y avoir un football de riche et un autre de pauvre. Comment vont faire les villages reculés des pays sous-développés qui peinent à trouver de l’électricité pour se payer les services d’une vidéo? Et puis les faits de jeu qui poussent à vouloir introduire la technologie dans le foot font la richesse et la beauté du football. Ils alimentent son coté tragique et parfois dramatique.
Ils participent aussi à écrire sa légende. Malheureusement cette vision angélique des choses bat de l’aile et la puissance financière est passée par là…