L’ADN sera-t-il un jour utilisé comme disque dur??
Drôle sera la question pour certains! Pourtant il existe bien une possibilité que ça se fasse dans l’avenir! Une équipe de chercheurs en biologie de synthèse de la Harvard MedicalSchool de Boston, dirigée par Georges Church ont réussi une prouesse: stocker des données numériques dans de l’ADN
En effet l’équipe de chercheurs a encodé un ouvrage de génétique écrit par Georges Church, composé de 53 000 mots, de 11 images au format Jpeg et d’un programme JavaScript, pesant au total 5,37 mégaoctets. Le livre a été stocké dans… seulement un picogramme d’ADN, soit un milliardième de gramme. Avec un taux d’erreurs qui n’a pas dépassé 2 par million de bits! Ce qui fait beaucoup mieux que les disques durs magnétiques.
L’idée de stocker de l’information dans l’ADN ne date pas d’hier. Les scientifiques qui ont eu à travaillé sur la question se sont heurtées à des problèmes de taille: les cellules vivantes meurent et les données stockées sont susceptibles d’être perdues. Elles peuvent également être modifiées quand les cellules se répliquent ou mutent.
Pour contourner cela, les scientifiques de Boston ont créé un système d’archivage de données qui n’utilise aucune cellule. Ils ont en effet recréé une séquence ADN synthétique sur une plaque de verre, pour ensuite insérer les données via un code binaire.
Au finish ils ont pu enregistrer 700To de données sur un seul brin d’ADN.
Par estimation on pourrait alors stocker toutes les informations produites en 2011, soit prés de 2000 milliards de gigaoctets dans juste 4grammes d’ADN.
Toutefois, le disque dur a encore de beaux jours devant lui car l’ADN ne peut être « réécrit », et d’autre part, un séquenceur coûte entre 150 000 à plus de 1 million de dollars suivant le modèle…
Bon la biologie c’est pas forcement mon fort, les pros s’expliqueront mieux que moi.
Désolé, la vidéo est en anglais!